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Les écrivaines congolaises. Notes biobibliographiques

                        Gabriel SUMAILI NGAYE-LUSSA*

                                      gabalise@gmail.com

 

Introduction

   L’éclosion des talents féminins dans la création littéraire est un phénomène qui frappe plus d’un acteur culturel, phénomène marqué par la prévalence de l’appartenance à des mouvements associatifs, d’une part, et par la quête de l’autopromotion de la femme et de ses droits, d’autre part : double engagement qui a poussé les femmes congolaises à user de leur plume pour exprimer ce que vit leur société.

   Le soixantième anniversaire de l’Indépendance de la République Démocratique du Congo, qui se profile à l’horizon, n’offre-t-il pas l’opportunité de marquer un temps d’arrêt, en vue d’une réflexion sur cette catégorie de plus en plus importante des compatriotes, laquelle s’affirme résolument en dépit de ce que l’on sait de l’institution scolaire où la  gent féminine se trouvait minorée ?

   De l’examen de deux anthologies d’écrivains congolais (en l’occurrence des poètes), celle  établie en 1976 par Masegabio Nzanzu (Le Zaïre écrit. Anthologie de la poésie zaïroise de langue française) et celle publiée par Tshitungu Kongolo en 2002 (Panorama de la poésie congolaise de langue française (Congo Kinshasa). Poète, ton silence est crime), Ch. Djungu-Simba K., dans Les écrivains du Congo -Zaïre. Approche d’un champ littéraire africain (2009 :223) a relevé qu’à 26 années d’intervalle, le nombre de poétesses n’est passé que de 4 à 6 !

   Voici, en 2020, plus de soixante-dix femmes de lettres, tous genres confondus, encore que l’on est conscient d’avoir omis des noms1, eu égard aux difficultés de collecte, tant à travers le pays qu’à l’étranger, singulièrement en cette année dont les circonstances toutes particu-lières (de confinement) que l’on connaît ont perturbé la tenue de la Journée littéraire projetée2

   Au demeurant, bon nombre de leurs œuvres n’ont-elles pas remporté des prix littéraires nationaux ou internationaux, certaines ayant même été traduites en d’autres langues ?

 

                   LES  CRITIQUES  LITTERAIRES

   Sont recensées, dans cette première rubrique, des femmes critiques littéraires bien connues dans les milieux des lettres, établies tant en République Démocratique du Congo qu’à l’étranger.

   Par leurs écrits (en langue française ou en anglais), elles contribuent à faire connaître la littérature négro-africaine en général et la littérature congolaise en particulier.

 

1.-Elisabeth Boyi-Mudimbe

    Elisabeth Boyi-Mudimbe est professeure titulaire à l’Université Stanford (USA). Sa thèse de doctorat (1977), en italien, avait pour titre : Testi e Imagini. La missione del Congo nelle relazioni dei Capuccini italiani (1964-1700). Elle a publié, notamment : Essais sur les cultures en contact. Afrique, Amériques, Europe, Paris, Karthala, 2006, 280 p. et L’œuvre romanesque de Jacques Stephen Alexis, Lubumbashi, Ed. du Mont Noir, 1975..

 

2.-Philomène Kembe Milolo

    Philomène Kembe Milolo a soutenu sa thèse de doctorat à la Faculté des Lettres de l’Université de Fribourg en Suisse.  

   On lui doit l’importante étude qui consacre la présence de la femme dans la littérature africaine écrite : L’image de la femme chez les romanciers de l’Afrique noire francophone publiée aux Editions Universitaires de Fribourg (1986, 328 p.)

   En 2010, Philomène Kembe Milolo a publié un roman La fille du couvent, qui aborde le thème de la fille née d’une religieuse.

 

3.-Jennifer Chiwengo Ngwarsungu

   Née à Lubumbashi, Jennifer Chiwengo Ngwarsungu, critique littéraire, est Professeure de littérature à Creighton University (USA).

   Après ses études de Licence en Langue et Littérature anglaises à l’Université de Lubumbashi, elle a poursuivi sa formation et obtenu son doctorat (PhD) à Samford University (USA).

   Très active dans le domaine de la littérature africaine et afro-américaine, elle dirige le World Literature Program à Creighton University et compte de nombreuses publications, parmi lesquelles Understanding Cry, the Beloved Country.

   Jennifer Chiwengo Ngwarsungu a pris une part active en 2005 au Colloque organisé à Lubumbashi autour du thème «Bilan et tendances de la littérature négro-africaine». Elle vient d’être désignée en 2020 membre du Comité scientifique de la revue semestrielle Vitabu, Lectures congolaises, éditée en  Belgique par les Editions du Pangolin et qui réunit les publications des auteurs congolais ainsi que les publications sur le Congo.

 

4.-Suzanne Monkasa Bitumba

   Suzanne Monkasa Bitumba a dirigé, avec J.-P. Jacquemin, le Colloque « Ecrivains africains-écrivains méconnus ? » tenu du 14 au 16 mai 1986, au Palais des Congrès à Bruxelles et qui a réuni les écrivains d’Afrique noire (Angola, Afrique du Sud, Bénin, Cameroun, Congo, Guinée, Mali, Mozambique, Nigéria, Sénégal, Togo, Zaïre) et, à leurs côtés, des chercheurs africains et européens.

   Cet important colloque a abouti à la publication de l’ouvrage d’actes ayant pour titre : S. Monkasa  et J.-P. Jacquemin (dirs), Forces litté-raires d’Afrique. Points de repère et témoignage, Bruxelles, CEC/ Afrique-Editions, Kinshasa-Bruxelles, 1987, 238 p.  

   Suzanne Monkasa Bitumba a conduit la Plateforme des Femmes de la Diaspora Congolaise de Belgique qui a remporté, le 10 juin 2019, le Prix Européen des Diasporas lors du Forum Annuel des Diasporas, attribué par l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe (APCE). Cette Plateforme des Femmes de la Diaspora Congolaise de Belgique a le mérite incontestable d’incarner des valeurs fondamen-tales à travers un travail remarquable qui soutient l’intégration de ses membres dans un pays d’accueil de l’Union Européenne, tout en promouvant leur identité culturelle et en maintenant des liens avec leur pays d’origine.

   C’est encore la critique littéraire Suzanne Monkasa Bitumba qui a présenté le livre de cette Plateforme intitulé Les Femmes de la Diaspora Congolaise de Belgique s’expriment, livre composé d’histoires et d’anecdotes des membres féminins de la diaspora congolaise en Belgique.

 

5.-Sr Bibiane Tshibola Kalengayi

   Sr Bibiane Tshibola Kalengayi, née à Ndjoko-Punda (province du Kasai), est religieuse de la Congrégation des Sœurs de la Charité de Jésus et Marie, depuis 1956.

   Docteur ès Lettres de l’Université Catholique de Louvain, elle était professeure à l’Université catholique de Mbujimayi, et a fondé en 1994 le Centre d’Etude des Littératures belges et congolaises de langue française (CELIBECO), en collaboration avec Marc Quaghebeur, directeur des Archives et Musée de la Littérature.

   Parmi ses publications, l’on peut noter :

Roman africain et christianisme, Préface de Mukala Kadima-Nzuji, Paris, L’Harmattan, 2003, 252 p. (« Etudes africaines »).

• « Aspects de la littérature zaïroise de langue française (1945-1980) », in Papier blanc, encre noire, cent ans de culture francophone en Afrique centrale (Zaïre, Rwanda et Burundi), vol.2, Bruxelles, Ed. Labor, 1992 ; Kinshasa, Ed. St-Paul Afrique, 1995, pp.537-553.

 

6.-Sr Marie-Catherine Mata Masala

Professeure de littérature à l’Institut Supérieur Pédagogique de Mbanza-Ngungu (Kongo-central), Marie-Catherine Mata Masala est l’auteure de la première thèse de doctorat consacrée à l’écrivain Clément Zamenga, intitulée : Anatomie d’un succès populaire : Zamenga Batukezanga et son œuvre, soutenue en 1993 à l’Université Sorbonne Nouvelle Paris 3.

 

7.-Emilienne Akonga Edumbe

   La Professeure Emilienne Akonga Edumbe est docteur en Langue et Littérature des Facultés Universitaires Saint-Louis de Bruxelles (Belgique) en 2006, après ses études de Licence en Pédagogie appli-quée, option Français, en 1990 à l’actuelle Université Pédagogique Nationale de Kinshasa et son Graduat en Français à l’Institut Supérieur Pédagogique de la Gombe en 1988 et ses études secondaires à Lodja (province du Sankuru).

   Emilienne Akonga Edumbe a assuré, à l’ISP/Gombe, les fonctions d’Assistant, de Chef de travaux, de Professeur de littérature francophone, puis de Secrétaire Général Académique (2010) et, depuis 2015, elle est Directeur Général de l’I.S.P./Gombe.   

 

8.-Marie-Philomène Babongisila Kuzingana

   Marie-Philomène Babongisila Kuzingana a soutenu sa thèse de doctorat en Littérature comparée, le 8 décembre 2017, à l’Université de Kinshasa. Intitulé de la thèse : L’Amérique dans Carnets d’Amérique de V.Y.Mudimbe et Lettres d’Amérique de Zamenga Batukezanga. Une étude imagologique.        

   Elle enseigne la littérature française et francophone au Département des Lettres et Civilisation Françaises.

   La Professeure Marie-Philomène Babongisila Kuzingana vient d’être élue aux fonctions de Vice-Doyen chargé de la Recherche à la Faculté des Lettres et Sciences humaines de l’Université de Kinshasa.

   Parmi ses publications : « Lecture sociocritique de la pièce théâtrale Le cocu magnifique de Fernand Crommekynck », in Revue interdisci-plinaire d’études francophones, Kinshasa, Presses Universitaires de Kinshasa, n°2, novembre 2019, pp.35-53.

9.-Aurélie Bulakali Nsimire

   Après ses humanités littéraires au Lycée Wima à Bukavu (Sud-Kivu) et sa licence en Lettres à l’Université de Lubumbashi (avec un mémoire intitulé De mulier à femme, étude sémantique), Aurélie Bulakali Nsimire a soutenu, le 21 décembre 2019 à l’Université de Kinshasa, l’intéressante thèse de doctorat en littérature française portant sur Le personnage féminin dans les textes narratifs contempo-rains de la République Démocratique du Congo, de 1970 à 2011 sous la direction du professeur Jean-Baudouin Mokoha Monga-Adogo. 

   Notons parmi ses publications : « La production littéraire féminine rdcongolaise : une vue panoramique. Nele Marian et E. Mayabu ».

10.-Natou Pedro Sakombi,

   D’origine nigériano-congolaise, Natou Pedro Sakombi est critique d’Arts & Lettres. Née en 1978 à Kinshasa, elle a passé son enfance et sa jeunesse en Belgique (Bruxelles) où elle est domiciliée.

   Licenciée en Lettres modernes (2005), avec une spécialisation en Histoire des civilisations européennes, elle a fondé en 2010 la structure « Reine et Héroïne africaine » (RHA) qui propose des activités culturelles pour revaloriser l’image de la femme africaine.

    Son essai Du sang bleu à l’Encre noire (Ed. Energo-Dagan, 2016), qui veut lutter contre la falsification historique, lui a valu le trophée ‘Dunia’ des African Heroes Awards récompensant les talents litté-raires de la diaspora africaine en Belgique. On lui doit aussi l’article « Maki’La : entre rêves et violences », in Vitabu, lectures congolaises, Enghien, Edition du Pangolin, n°1, 2020, pp.27-38, qui présente ce long métrage de fiction de la réalisatrice Machérie Ekwa Bahango.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

       LES ROMANCIERES, NOUVELLISTES, POETESSES       

                                    et DRAMATURGES    

 

   En cette seconde rubrique, nous avons opté résolument pour l’ordre alphabétique dans la présentation des auteures. Et pour chacune des romancières, nouvellistes, poétesses ou dramaturges…, un soin tout particulier est apporté dans la recherche des données en rapport avec la vie et les œuvres dûment publiées.

 

1.-Amba Bongo

   Amba Bongo est née à Kinshasa.

   Graduée en Pédagogie appliquée à l’Institut Supérieur Pédagogique (ISP) de la Gombe, elle a complété sa formation par des études de Psychologie à Mons (Belgique).

   Dès son retour au pays en mai 1991, à l’époque de l’effervescence de la préparation de la Conférence Nationale Souveraine, Amba Bongo est arrêtée et emprisonnée.

   Depuis 1994, elle vit à Londres (Royaume Uni) où, préoccupée de la cause des réfugiés congolais au « Londonistan », elle travaille auprès des services juridiques de la Grande Bretagne pour les demandeurs d’asile. Elle a fondé en 1998 l’Association Active Women.

Œuvre

•Une femme en exil (roman), Paris, L’Harmattan, 2000, 142 p.      

2.-Annie Biasi Biasi

   Annie Biasi Biasi est metteure en scène ; elle a monté, en 2005, un texte écrit avec Jean-Marie Ngaki Kosi (Mapanzi).

Œuvre

•Mapanzi (théâtre), 2005

•A malin, malin et demi (théâtre), 2007.

3.-Nénette Rose Bigabwa

   Nénette Rose Bigabwa vit à Bukavu. Licenciée en Sciences de l’Information et de la Communication du Centre Universitaire de Paix à Bukavu, elle vient de décrocher un DEES en Gestion des Ressources Humaines à l’Ecole Nationale de Commerce de Paris.

   Journaliste de formation et de carrière (dans l’audiovisuel et la communication d’entreprise), elle voue une véritable passion pour la lecture, le voyage et la musique.

   Poèmes publiés dans Qu’attendez-vous qu’on vous dise encore ? 15 poétesses congolaises vous parlent, Enghien, Ed. du Pangolin, 2017.

4.-Fédorah Bikay

    Fedorah Bikay, née à Kinshasa le 24 février 1990, ancienne du Lycée Kabambare et militante écologiste pour la préservation de la biodiversité, est titulaire d’un Master en Communication sociale de l’Université catholique du Congo obtenu en 2012. Après avoir travaillé dans un bureau d’études marketing et puis dans une banque, elle est chef de projet à Congo Green Citizen depuis 2015.

Poèmes publiés dans Qu’attendez-vous qu’on vous dise encore ? 15 poétesses congolaises vous parlent, Enghien, Ed. du Pangolin, 2017.

5.-Maggy Bizwaza Kibansa

   Maggy Bizwaza Kibansa est née en 1973 au Kwilu.

   Elle est licenciée en Droit de l’Université de Kinshasa, et travaille dans les ressources humaines.

      Elle a été Lauréate du Prix Makomi en février 2020 dans le cadre de l’Atelier pour le leadership, l’excellence et la formation (ALEF), à l’occasion de la 7ème édition de la Fête du livre à Kinshasa.

Œuvres

•L’ombre des okapis (roman), Paris, Edilivre, 2011, 306 p.                       

•Requiem pour Andali (roman), Paris, Edilivre, 2019, 168 p.

6.-Stéphanie Boale-Manfroy

   Stéphanie Boale-Manfroy est née à Mbandaka (Equateur).

   Après des études de journalisme à l’Institut des Sciences et Techni-ques de l’Information (ISTI/devenu IFASIC), elle a travaillé à Bangui (RCA) comme consultante en communication au Programme des Nations-Unies, avant de s’installer en 1997 à Bruxelles (Belgique).

   Plusieurs récompenses ont été décernées à Stéphanie Manfroy-Boale Lokamisako, qui écrit aussi bien en français qu’en lingala :

-Le « Prix d’Excellence, spécial Mois de la Femme », édition 2011, par l’Ambassade de la RDCongo en Belgique, pour la promotion de la vie culturelle et sociale de la communauté congolaise en Belgique.

-Le « Prix Femme de Paix », par le Sénat belge, en date du 13 décembre 2018, pour avoir fondé, en Belgique et à Mbandaka, ‘Buku’ (Espace et maison d’édition), pour la promotion de la littérature en milieu scolaire, particulièrement auprès des jeunes filles.

Œuvres

Le testament d’une mère (roman), Louvain, Ed. Panubula, 120 p.

Ntoma (roman, en lingala), 2012.

Marcher sur vos traces (poésie), Louvain, Ed. Panubula, 2016, 59 p.

L’Envol, Anthologie des élèves écrivains de Mbandaka-RDCongo,

   Editions Panubula, 2017, 82 p.

7.-Pascaline Boma Nyepungu

   La poétesse Pascaline Boma Nyepungu vit à Kinshasa.

Œuvre

Vision de femme, parole de vie (poésie), Kinshasa, Editions Belles

   Lettres, 2011

 

8.-Stella Bongo-Pasi

   Stella Bongo-Pasi a vu le jour aux Cliniques Universitaires de Kinshasa, un certain 20 mars.

   Son parcours scolaire et universitaire, elle l’a fait sur la Colline inspirée : au Groupe Scolaire du Mont-Amba et à l’Université de Kinshasa (Licence en Communication des organisations)

   Elle adore lire, écrire et raconter des histoires.

Poèmes publiés dans Qu’attendez-vous qu’on vous dise encore ? 15 poétesses congolaises vous parlent, Enghien, Ed. du Pangolin, 2017.

9.-Marthe Bosuandole Bulamatari

   Marthe Bosuandole Bulamatari est née à Isangi, dans la province de la Tshopo.

   Elle a obtenu le diplôme de Licenciée agrégée en Sciences des Communications sociales aux Facultés Catholiques de Kinshasa, actuellement Université Catholique du Congo (UCC).

   Marthe Bosuandole a été journaliste à l’hebdomadaire catholique Documentation et information pour l’Afrique (DIA) et au magazine Renaître. Et depuis 2014, elle est correspondante de l’Agence France-Presse (AFP) en RDCongo. Elle est passionnée pour l’écriture et l’information écrite.

Œuvres

Wichawa, amour à tout prix (roman), Kinshasa, MédiasPaul, 2015,  

    142 p.

Prédateurs masqués (roman), Kinshasa, Editions Mabiki, 2019, 142p

 

10.-Yvonne-Marie Claire Botuli-Bolumbu Ikole

   Yvonne-Marie Claire Botuli Bolumbu Ikole est née en 1951 à Kinshasa, des parents originaires de l’ex-Equateur.

   Après ses études primaires à Kinshasa, elle a fait ses humanités littéraires à Mbanza-Mboma (Kongo-central).

   Yvonne-Marie Claire Botuli-Bolumbu Ikole a été, tour à tour, réceptionniste à l’Institut de Recherche scientifique (IRS), journaliste au bimestriel « Dombi », et attachée au Musée des Sciences humaines du Centre de Recherche en Sciences humaines (CRESH) à Kinshasa.

Œuvre

Feuilles d’olive (poèmes), Kinshasa, Editions du Mont Noir, 1972     

11.-Chibu Lulanda

   La poétesse Chibu Lulanda est née à Bukavu (Sud-Kivu).

 Ses poèmes ont été publiés dans J’entends battre le cœur de l’Afrique (anthologie), Kinshasa, Editions de l’Union des Ecrivains Zaïrois,       1983.

 

12.-Lola Demoulin Panubula Ma Mapasa

   Nouvelliste, Lola Demoulin Panubula Ma Mapasa s’est formée elle-même à l’écriture, dont elle est manifestement passionnée.

Œuvre

La tête de ma rivale (nouvelle), Louvain-la-Neuve, Panubula-Actuel,

   73 p.

Lettre à mon journal intime, Bastogne, Editions Majelou, 2006, 120 p

 •Fillette sous Mobutu. Le passé ne meurt pas. Paris, Actuel, 2008,      

    234 p.

13-Larissa Diakanua

   Larissa Diakanua est journaliste de formation. Depuis 2013, elle est active dans le métier en tant que journaliste radio, web et bloggeuse.

   Passionnée d’écriture depuis sa tendre enfance, c’est à l’Institut français de Kinshasa qu’elle a fait ses débuts dans la poésie urbaine en 2014 lors d’un concours de slammeurs.

Poèmes publiés dans Qu’attendez-vous qu’on vous dise encore ? 15 poétesses congolaises vous perlent, Enghien, Ed. du Pangolin, 2017.

 

14.-Marthe Diur N’tumb

   Marthe Diur N’tumb est née à Lubumbashi.

   Elle a remporté en 1983 le premier prix du Concours théâtral interafricain de Radio France internationale avec sa pièce Zaïna.

   Elle vit en France, où elle tient une chronique dans le magazine Amina, la « Tribune de Diur Ntumb ».

Œuvres

Zaïna (théâtre), Paris, Hatier, 1986.

Qui hurle dans la nuit ? (théâtre), Paris, Hatier, 1986.

  Pièce créée en juillet 1986 au Festival d’Avignon ; et traduite en   

  anglais (par Jill MacDougall) sous le titre de Lost Voices ; publiée :

-d’abord en 1987, dansWalk in the Woods/Rest Have Got It Wrong,

  New York, Ubu Repertory Theather Publications ;

-ensuite en 1999 dans Françoise Kourilsky, Plays by Women from

  Africa and the Caribbean, NewYork, Theater Communications

  Group.

15.-Yolande Elebe ma Ndembo

   Yolande Elebe ma Ndembo est la fille du défunt journaliste, homme politique (député, ministre), PDG de l’Agence Zaïre Presse (AZaP) et écrivain, Elebe ma Ekonzo, auteur notamment du roman Un écho dans la nuit et du recueil Les tresses des âges (poèmes).

   Journaliste de formation, elle a travaillé à Channel Africa, la radio-télévision panafricaine basée en Afrique du Sud. Membre du cercle de réflexion de la diaspora rdcongolaise nommé Renaissance Congo 2000 basé en Afrique du Sud, elle a contribué à la rédaction de l’ouvrage Crise et Renaissance politique au Congo.

   Elle a fondé l’Asbl « La Kinoiserie », qui a pour objectifs de promouvoir la culture kinoise positive et aider, par des actions sociales, les enfants de la capitale en situation de précarité.

   Femme de lettres, elle est très engagée dans la promotion de l’écriture. Elle est membre du nouveau salon littéraire « Apéroésie » fondé à Kinshasa en juillet 2017 pour promouvoir les œuvres littéraires et artistiques) et du Collectif des Artistes et Culturels Congolais (CAC).

Par Sumaili Ngaye-Lussa Gabriel , dans RIFRA, Presses Universitaires de Kinshasa, 2024