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Propositions pour améliorer la situation du français dans les Universités et les Instituts Supérieurs de la R.D. Congo 

Blaise BULELE KWAKOMBE*

b.bulele@yahoo.fr

Résumé

Dans cet article, il est question non seulement d’identifier les différentes causes de la baisse de niveau du français des étudiants de la République Démocratique du Congo, en général, et ceux de l’Université de Kinshasa, en particulier, mais aussi de proposer des solutions didactiques.

 

Mots-clés : Politique linguistique, aménagement linguistique, R.D.C.

 

  1. Introduction

Depuis un certain temps, le français prend du recul chez les interactants (étudiants surtout) des institutions d’enseignement supérieur et universitaire de la République Démocratique du Congo, en général, et de l’Université de Kinshasa, en particulier, où nous sommes observateur direct. Entre eux, ils communiquent en langues congolaises dont surtout le lingala. Mais, contraints de parler français dans certaines circonstances, ils étalent une incompétence langagière qui frise l’insécurité linguistique en français. 

 

Pourtant, d’après les témoignages des anciens diplômés des universités congolaises, les sites universitaires étaient des aires de locution du français. Les diplômés d’Etat qui ne détenaient souvent qu’un bilinguisme passif prenaient aisément des bains linguistiques sur ces sites et devenaient des véritables francophones. Le français, langue officielle de notre pays, devenait ainsi leur langue de réflexion et de profession. Il était, par conséquent, la langue de contact entre les étudiants ressortissants des provinces différentes, donc aussi un facteur d’unité nationale.

 

Actuellement, lorsque les étudiants sont en procès communicatif en langue française, ils manifestent un constant sentiment d’insécurité linguistique : on ne parle pas sans inquiétude à un interlocuteur qui peut-être parle français mieux que soi-même. Et il importe  de noter ici que le locuteur qui est perçu comme illégitime en milieux bilingues peut dissimuler l’insécurité linguistique en changeant de langue, c’est-à-dire en passant à celle dans laquelle il se sent légitime.

 

Ce phénomène est très lourd de conséquences puisque, dans notre pays, le français demeure la seule langue officielle et le véhicule de l’enseignement à tous les niveaux. Jean-Claude Milner (cité par P. Dumont, 1990 : 38), note que « parler de l’école, c’est parler de quatre choses : des savoirs, des savoirs transmissibles, des spécialistes chargés de transmettre des savoirs, d’une institution reconnue ayant pour fonction de mettre en présence, d’une manière réglée, les spécialistes qui transmettent et les sujets à qui l’on transmet ».

 

L’objet de cette étude est donc la recherche des causes de la baisse de niveau du français des étudiants de la R.D. Congo, en général, et ceux de l’Université de Kinshasa, en particulier. Après leur identification, nous proposerons des solutions didactiques. Cet objet fait appel aux questions de recherche ci-dessous :

Pourquoi cette baisse de niveau du français chez nos étudiants?  Faudra-t-il continuer à se lamenter du niveau de nos diplômés d’Etats qui s’inscrivent aux instituts supérieurs et aux universités ? Que faire pour rehausser le niveau du français de nos jeunes étudiants, dont la baisse risque de remettre en question la formation intellectuelle des étudiants actuels ?

 

La vraie raison est que l’Etat a méconnu l’importance sociale des intellectuels, surtout des enseignants, leur payant un salaire de misère. A son tour, analysant de près le comportement du gouvernement congolais, J. Kambayi (2018 : 25) a la « nette conviction que ce dernier (le gouvernement congolais) s’affiche comme si son enseignement supérieur et universitaire ne constitue pas son affaire ». Démotivés, les enseignants n’ont plus mis leur génie et leur industrie à bien enseigner. Les enseignés, eux-mêmes, ont de moins en moins cru à l’importance de l’éducation : le français a perdu son aura chez les jeunes parce qu’il ne garantit plus une réussite sociale.

 

  1.  Problèmes d’enseignement du français dans les instituts supérieurs et les universités de la R.D.C.

Il y a lieu de préciser ici que nous ne sommes pas le premier à réaliser un travail sur la politique linguistique en République Démocratique du Congo. Bien des chercheurs, tant congolais qu’étrangers, ont déjà produit des publications scientifiques dans ce domaine. Nous pouvons donc citer A. Nyembwe Ntita, 2005(1) qui a, d’ailleurs, donné des indications précises sur l’enseignement/ apprentissage des langues, en général et, du français, en particulier, dans les universités et instituts d’enseignement supérieur en R.D.C.

 

Schématiquement, cet auteur nous présente la situation de la manière suivante : « Le cours de l’Expression Orale et Ecrite (en français) est inscrit au programme de toutes les premières années de graduat (premier cycle : 3 ans) de toutes les facultés des universités, de tous les instituts supérieurs pédagogiques (ISP) et de tous les instituts supérieurs techniques (IST) tant publics que privés du pays. Mais dans les options ou filières qui ouvrent à la spécialisation en "Lettres et Civilisation Françaises" dans les universités et à la spécialisation en pédagogie appliquée en "français-latin, français-langues africaines" dans les instituts supérieurs pédagogiques, les cours qui portent sur le français couvrent diverses spécialités de la littérature et de la linguistique françaises », A. Nyembwe Ntita, (2005).

 

Ce chercheur nous fait savoir que le cours de français généralisé dans les premières années est diversement intitulé : "Techniques d’expression orale et écrite en français", "Expression orale et écrite" ou simplement "Français" et son volume horaire annuel varie entre 30 et 60 heures selon les facultés et les options.

 

Ce cours, ainsi programmé, a pour objectif, comme l’affirme clairement A. Nyembwe Ntita, de contribuer à l’amélioration de l’expression orale et écrite de l’étudiant qui vient d’accéder aux études universitaires et supérieures afin de les rendre capables de suivre les enseignements qui sont dispensés en langue officielle, le français.

 

Force est de constater, en effet, que de nombreux candidats débutant les études supérieures et universitaires ont des difficultés à s’exprimer de manière satisfaisante en français. Il importe donc que les étudiants aient la maîtrise de cette langue : il ne suffit pas qu’ils comprennent vaguement ce que le professeur leur dit, il faut qu’ils soient capables de bien comprendre et de bien s’exprimer en cette langue tant à l’oral qu’à l’écrit (2).

 

Malgré la généralisation du cours de français dans les premières années des universités et instituts supérieurs, la baisse de niveau en français de l’étudiant congolais persiste. C’est donc à partir de ce constat que nous pensons apporter notre modeste contribution à ce problème qui risque de compromettre l’avenir des universitaires congolais, si on n’y prend pas garde.

 

  1. Nécessité d’une nouvelle politique linguistique pour relever le niveau des étudiants congolais en français

 

L’université est une entreprise humaniste, une projection de l’humanité vers l’avenir. Pour J. Kambayi, (2018 : 12), l’université apparaît comme « l’un des lieux le plus précieux de l’humanité.» En tant qu’institution productrice de la connaissance, elle concrétise sa mission à travers une ou plusieurs langues ayant un statut particulier dans le cadre de la politique nationale d’enseignement. Dans le contexte congolais, il s’agit du français.

 

En effet, l’accomplissement de cette mission nécessite une nouvelle politique linguistique qui réglementerait les usages et l’enseignement des langues aux institutions de l’enseignement supérieur et universitaire. Chez certains auteurs, le syntagme politique linguistique, est synonyme d’aménagement linguistique. Dans le souci de spécialiser ce terme, D. de Robillard (1997 : 229), définit la politique linguistique comme « la phase d’une opération d’aménagement linguistique la plus abstraite, consistant en la formulation d’objectifs, postérieurement à l’évaluation d’une situation faisant apparaître des aspects perfectibles, soit dans le corpus d’une langue (inadéquation de structures par rapport à des besoins), soit dans le statut des langues. » Mais R. Chaudenson (1989 : 101) précise que l’aménagement linguistique est un « ensemble des opérations qui visent à rendre les langues plus aptes à remplir les fonctions qui sont les leurs ou qu’on leur destine ».

 

Le plus souvent, comme l’indique D. de Robillard (1997), les objectifs de la politique linguistique dépendent « d’objectifs plus globaux, à l’échelle sociale toute entière…. », (1997 : 230). Il n’est pas cependant exclu pour certains chercheurs que l’Etat formule des propositions touchant à la politique linguistique. Ceci se justifie par le fait qu’on s’accorde généralement, tel que l’affirme D. de Robillard « à penser que la politique linguistique est l’apanage de l’Etat à travers ses institutions (assemblée nationale) ou ses services (bureau du plan ou équivalent) » (1997 : 230). Ceci peut se vérifier dans bien des cas concrets de différents Etats.

 

Pour redorer l’image du français, nous en appelons à la revalorisation des intellectuels, surtout de l’enseignant sur le plan social et économique. Cela permettrait qu’on revienne aux anciens niveaux des connaissances de ces langues étrangères parlées par nos parents, voire nos grands-parents, qui n’avaient pas besoin d’étudier à l’université pour apprendre le français. Ils le parlaient  déjà bien au primaire, et mieux encore après avoir terminé leurs études secondaires.

 

Nous pensons qu’il faut relever leur niveau au lieu de continuer à se lamenter. C’est possible.  Mais comment y parvenir ? Dans les instituts supérieurs et les universités, malgré le cours de l’Expression Orale et Ecrite prévu dans le programme de presque toutes les filières en premier graduat, nous proposons ce qui suit pour rehausser  le niveau des étudiants: d’abord, programmer le cours de français dans toutes les promotions, c’est-à-dire du premier Graduat à la deuxième Licence pour les universités et du premier au troisième Graduat pour les instituts supérieurs. Ensuite, lui  accorder  un volume horaire important tout en instaurant des niveaux, c’est-à-dire français 1, français 2, français 3, français 4 et français 5. Ceci, croyons-nous,  permettrait à nos étudiants de bien maîtriser le parler et l’écrit. Enfin, il faudra normaliser ou uniformiser le programme du cours de français pour permettre aux enseignés de posséder les mêmes matières et les mêmes savoirs.

 

P. Dumont (1990 : 46) note à ce sujet que maîtriser une langue, c’est d’abord être capable de maîtriser les relations structurales : relations de solidarité, de sélection  ou de combinaison entre les différents constituants de l’énoncé ; relations hiérarchiques entre ces mêmes composants de l’énoncé ; marques grammaticales, transfor-mation. Maîtriser une langue, c’est ensuite maîtriser les traits sémantiques de ses classes, ce qui exclut un travail purement formel et nous amène tout naturellement à une approche pragmatique de l’acquisition linguistique. L’auteur ajoute qu’ « en Afrique, le français est mal vécu quand il est mal enseigné », (Ibid. : 42). On entend par « vécu » de l’apprenant, « tout ce qui constitue l’expression de ses besoins langagiers, des centres d’intérêt qui le préoccupent, des situations de communication auxquelles il se trouve confronté », (Ibid. : 46).

 

Cette réflexion consiste à présenter certains facteurs qui sont à la base de la baisse de niveau en français, à savoir la scolarité, l’organisation scolaire et la qualité des enseignants.

 

  1. De la scolarité

 

La scolarité s’est profondément dégradée. A quoi faut-il attribuer cette situation ? Il faut dire tout d’abord que nous nous trouvons face à une crise structurelle de tous les systèmes éducatifs qui touche le monde entier et pas seulement l’Afrique et/ou la République Démocratique du Congo.

 

Particulièrement en R.D. Congo, l’entrée à l’école est devenue  problématique. Le mauvais traitement des enseignants par l’Etat congolais a provoqué un laisser-aller dans la profession. A ce sujet, Gauthier de Villers (2002 : 32) note que les professeurs cherchent à se faire corrompre. Certains font échouer les élèves/étudiants  afin de les obliger à acheter leur réussite. On comprend que l’ordre et la discipline n’existent plus : un élève/étudiant qui sait qu’un  enseignant vit à ses dépens, ne lui obéira pas. Faisant partie du corps enseignant de niveau secondaire  pendant  cinq ans dans la ville de Kinshasa, et ayant été sélectionné, tour à tour parmi les examinateurs des épreuves de français oral, nous affirmons que les écoles officielles voire privées, pour la plupart, se sont caractérisées par le laisser-aller et le manque de discipline. L’Etat  ou les promoteurs ne payant pas bien leurs enseignants, ceux-ci bâclent leur travail. Ils passent leur temps à distraire les enfants par des causeries. 

  

    1. De l’organisation scolaire

 

Nous notons à la suite  de J.C. Blachere, (1993 : 93) que pendant l’époque coloniale, l’élite africaine, en général, formée à l’école française, atteignait un excellent niveau en français, et la maîtrise de cette langue lui garantissait un statut socio-professionnel satisfaisant et envié de tous.

 

Pour pallier la faiblesse de l’exposition langagière au français (qu’on ne parlait guère en dehors de l’Administration coloniale : bureau, école, etc.), un système d’internat facilitait les conditions d’une immersion culturelle et linguistique. Cette élite acquérait par ailleurs une conscience linguistique évoluée capable de digérer le « bon usage » grâce à beaucoup de lectures littéraires, J.C. Blachere, (1993 : 93).

 

De son côté, A. Nyembwe Ntita (1980 : 243) note que « cette organisation scolaire concerne à la fois l’existence des internats, les manifestations culturelles et récréatives et de la réglementation de la pratique des langues dans l’enceinte scolaire ». Bon nombre de ses informateurs (lors de l’enquête menée pour la rédaction de sa thèse) ont avoué que le fait d’avoir séjourné durant leur scolarité à l’internat était considéré comme bénéfique pour une acquisition facile du français. Et la langue de communication quotidienne prescrite dans les internats était le français ; l’usage des langues congolaises n’était toléré que les dimanches et les jours fériés, et la transgression à cette règle était contrôlée par les élèves eux-mêmes.

 

A. Nyembwe Ntita (1980 : 244) ajoute que les activités culturelles (représentations théâtrales, cinéma, conférences-débats, fêtes, etc.) contribuaient à multiplier les occasions d’expression et d’audition du français et en facilitaient l’apprentissage.

 

Mais actuellement en R.D. Congo, plus particulièrement à Kinshasa, le système d’internat n’existe plus. Et les élèves n’étant plus encadrés, passent leur temps à suivre les matchs, les catchs, les films et autres séries télévisées, mais aussi la musique de tout genre, etc. D’où  cette  baisse de niveau en français, langue d’enseignement, avec pour conséquence la dégradation lamentable du niveau intellectuel des étudiants actuels.

 

De son côté, I. M., Kupelesa, (2007 :715) pense que les incompétences langagières résultent d’une insuffisante "maîtrise cognitive" des concepts et des structures syntaxiques élémentaires, de la défaillance des procédures d’analyse et de traitement des informations. Ceci fait que non seulement beaucoup d’étudiants s’expriment mal, mais aussi comprennent difficilement la matière et les nouveaux concepts, et finalement répondent de manière erronée aux questions. Etant nous-même l’un des collaborateurs de certains enseignants, de niveau supérieur, le constat que nous faisons est qu’ils savent, pour la plupart d’entre eux, lire les questions, mais qu’ils sont incapables de se construire une représentation mentale du problème parce qu’ils appréhendent l’énoncé à partir de leurs structures superficielles. 

 

    1. La qualité des enseignants

 

La qualité des enseignants, en général et, de ceux qui dispensent les cours de français, en particulier, a été relevée par A. Nyembwe Ntita (1980 : 245) comme facteur important dans l’apprentissage du français. Dans le même ordre d’idées, I. M., Kupelesa (2007: 714) note que toute situation de formation met en présence deux acteurs, l’apprenant et l’enseignant ; on ne peut donc pas imaginer que toutes les causes de la baisse de niveau du français soient à rechercher d’un seul côté de la relation pédagogique. Les plaintes enregistrées contre les élèves sont tout aussi vraies du côté des enseignants.

 

En effet, qui enseigne le français dans nos écoles ? Par rapport à cette question, nous répondons tout de suite que les enquêtes menées par plusieurs auteurs, notamment A. Nyembwe Ntita (1980), I. M., Kupelesa, (2007), et nous-même (2015), que nous évoquons ici à titre illustratif, ont  démontré que la majorité des professeurs de français enseignant au secondaire ne sont pas de francistes, c’est-à-dire qu’ils ne sont pas des diplômés en français. Cette confirmation tient au fait que nous avons été témoin oculaire pendant les épreuves de français oral, durant les cinq années scolaires que nous avons passées dans une école conventionnée catholique de la capitale. Pendant différentes épreuves précitées, nous étions en face des philosophes, des pédagogues, des biochimistes, des mathématiciens et des électriciens, pour ne citer que ceux-ci, comme professeurs de français et membres de différents jurys.

 

Conclusion

 

Dans cet article, il a été question de proposer quelques pistes de solution pour relever le niveau du français de nos étudiants qui fréquentent les institutions d’enseignement supérieur et universitaire de la République Démocratique du Congo, en général, et ceux de l’Université de Kinshasa, en particulier. Cette étude complète celle que nous avons réalisée en 2010 sur la dynamique des langues à l’UNIKIN, publiée dans Linguistique et Sciences Humaines, Vol. 31, n°1, 2015 et qui avait démontré que le français a aujourd’hui une faible vitalité sur nos sites universitaires par rapport à d’autres langues congolaises (surtout celles dites nationales). Or, jusqu’à ce jour, le français bénéficie du statut de langue officielle, langue d’enseignement à tous les niveaux, langue de l’Administration Publique et surtout langue de l’élite congolaise. Il s’est avéré que les difficultés qu’éprouvent les étudiants, sur le plan langagier, dans les institutions d’enseignement supérieur et universitaire aujourd’hui seraient causées  par leur mauvaise formation aux niveaux primaire et secondaire. En outre, certains facteurs qui sont à la base de la baisse de niveau en français des étudiants ont été évoqués.

 

Donc, au lieu de continuer à nous plaindre de la baisse de niveau de nos étudiants, cette étude propose qu’on programme, sous forme de modules, le cours de français dans toutes les filières, c’est-à-dire du premier Graduat à la deuxième Licence, pour les Universités et du premier au troisième Graduat pour les Instituts Supérieurs. Non seulement il faudra lui accorder un volume horaire important, mais aussi le programme devra être élaboré sous forme de prévision des matières adaptée à chaque niveau pour permettre aux professeurs d’enseigner les mêmes notions au lieu d’assister aux contenus des cours qui ne tiennent pas compte des difficultés réelles des étudiants.

 

Bibliographie

 

BLACHERE, J.C., Négritude : Les écrivains d’Afrique noire et la langue française, Paris, L’Harmattan, 1993.

BULELE KWAKOMBE, B., « La dynamique des langues à l’Université de Kinshasa. Cas des facultés de Droit et de Lettres et Sciences Humaines », in Linguistique et Sciences Humaines, Kinshasa (CELTA), Volume 31, N°1, 2015, pp 57-76.

CHAUDENSON, R., 1989 Vers une révolution francophone ? Paris, Editions L’Harmattan, 1989.

DE ROBILLARD, D., « Politique linguistique », in Marie-Louise Moreau (éd.), Sociolinguistique. Concepts de base, Hayen, Mardaga, 1997, 229-230. 

DE VILLERS, G. et al, Manières de vivre. Economie de la « débrouille » dans les villes du Congo/Zaïre, Paris, L’Harmattan, 2002. 

DUMONT, P.,  Le français langue africaine, Paris,  L’Harmattan, 1990.

KAMBAYI BWATSHIA, J., L’avenir de l’enseignement supérieur et universitaire en RD. Congo, Kinshasa, MédiasPaul, 2018.

KUPELESA, I. M., « L’échec dans l’enseignement supérieur et universitaire en R.D. Congo. Quelques considérations  pour une prise de conscience », in Congo-Afrique, Kinshasa, XLVII année, n°419, novembre 2007, pp. 714-720.

NYEMBWE Ntita, A., Le français et les langues nationales au Zaïre, Thèse de doctorat, Louvain-La-Neuve, 1980, (inédite).

Notes

  1. Pour plus d’informations, on peut donc lire l’article que A. Nyembwe Ntita a publié en 2005, dont l’intitulé est : « RDC : La politique linguistique des universités », sur http:
  2. //www.congoforum.be/fr/congodetail.asp? Consulté le 09 mai 2017.

 

  1. Ces difficultés à s’exprimer de manière satisfaisante en français pourraient aussi être à la base des échecs des étudiants dans les différentes matières enseignées en cette langue.
  2. C’est par rapport au comportement des étudiants actuels que nous insistons sur le volume horaire à accorder au cours de français. Pour eux, l’importance du cours à l’université dépend de son volume horaire. C’est pourquoi, nous souhaitons que le volume horaire soit uniforme et varie entre 60 et 90 heures.
 

* Doctorant en Lettres et Civilisation Françaises, Faculté des Lettres et Sciences Humaines de l’Université de Kinshasa (République Démocratique du Congo).

Par Bulele Kwakombe Blaise, dans RIFRA, Presses Universitaires de Kinshasa, 2024