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1. Annabraises de Grégoire-Roger Bokeme
La guerre n’a pas épargné à nos compatriotes de l’Est son cortège d’atrocités et d’horreurs : viols et massacres ; femmes éventrées ou enterrées vivantes ; déplacement des populations et enrôlement forcé des enfants soldats dans les rangs de rébellions. C’est à cette situation de crise multidimensionnelle qu’ont réagi et l’oeil et le coeur du poète Grégoire-Roger Bokeme dans son dernier recueil au titre évocateur d’Annabraises(1). L’auteur, ancien Directeur des Editions Lokolé, est également connu du public congolais par ses oeuvres telles que Douces rosées(2), Prémices(3) et son essai Des mots pour mieux s’exprimer en français(4).
A travers les vingt-deux poèmes poignants, la mise à nu des horreurs de la guerre d’ « invasion » (août 1998) est poussée à un degré saisissant. Le titre choisi par l’auteur, Annabraises, le préfacier le décrypte à l’intention des lecteurs en tant que mot-valise pour signifier ‘Années de braise’.
Et Robert Mondo d’expliciter : « L’on peut encore saisir sous la cendre les signes d’un bouillonnement intérieur et de l’explosion souterraine, la trace du traumatisme » (Préface, p.4).
Mots de feu, en effet, et de sang, mots incandescents, depuis l’entrée en matière où le poète, après avoir observé et déploré
« des charognards [qui] s’acharnent impavides
sur les reliefs d’un cadavre puant
l’or le diamant et le coltan mêlés…
pour un ultime dépècement » (p.7).
proclame son dessein de parcourir et inventorier :
« s’engouffrer dans les sentes à la fois
tortueuses et périlleuses
et enfin défricher déchiffrer
les ares poétiques des années de braises » (ibid.).
Du prologue à l’épilogue, en vain chercherait-on « quelque lueur d’espoir, quelque parfum d’optimisme », tant il est vrai qu’ « au détour des obus/ la classe pourritique » s’encanaille « copains et coquins, politichiens en herbe/ en armes/ en cirque (p.27) dans un « climat délétère/ dans des gesticulations fripouilles » (p.29).
Dans un silence assourdissant,
« vrai-faux silence
râles d’agonie
giclant en jets de sang »,
opèrent
« les seigneurs de guerre :
gorges tranchées…
ventres éviscérés (p.8).
Complice, le silence à « Kasika » ! Non moins complice, le silence à « Makobola ! » (p.9).
« Comment fixer le temps
Saisir l’instant
Sur la pellicule d’une mémoire…
M’investir de courage
Et battre le tam-tam
Pour prévenir les villages proches
De l’irruption et des couleurs
Des nouveaux prédateurs ? » (p.10).
C’est en vain qu’au Nord ou au Sud du continent des assises rassemblent des « palabreurs/ en quête de quiétude/ étrange manoeuvre de sauvetage » (p.11) ; les ambitions « disparates/ mal gérées » désertent « le commun devenir/ puisant à pleines mains/ quelques pépites d’un bonheur éphémère » (p.11).
Et tandis que la capitale, « oasis des chégués et de ndombolo » (p.19) se noie dans « l’inconscience collective », voici qu’au « flanc oriental » (p.14 et p.21) se poursuit la « tragédie créée/ avec des histrions des collines avoisinantes » (p.14), voici errer, en débandade, les « S.T.F., sans terre fixe » (p.16).
C’est que la « polyguerre » a des « polycauses », « stigmates d’une guerre non nôtre/ guerre imposée/ transposée » (p.24) et de ce « jeu de cache-cache/ de cache d’armes », une « comptabilité ordinaire » à « Kanyabayonga » :
« Enfants pilés
Mortiers sanguinolents
Femmes éventrées
Baïonnettes de pourpre
Hommes décapités
Machettes écarlates » (p.22).
A Bunia, en Ituri, les enfants deviennent « des machines à tuer », à l’instar de « China, petite fille à la kalachnikov » (p.20).
Cependant, le programme du poète Grégoie-Roger Bokeme vise le salut de la Nation
terre des ancêtres

à défendre

à présenter pour la postérité (p.19),
tandis qu’au pays demeure « l’espérance désespérée/ d’une foi qui soulève des montagnes » (p.18) et que cette « fresque bigarrée d’atrocités » débouche sur « les confins de Masina » (p.28) dans l’héroïque résistance d’août 1998.
Ainsi s’égrènent les jalons de la scansion : lieux, scènes et dates, « coeur de la bestialité » (p.19. Pour tous ces
« innocents destins
Cannibalisés sans trop bien savoir
Le pourquoi du martyre
Ni le comment du partir » (p.27),
le poète « tente d’arrêter la division des familles » ; en vain. Le « déluge du feu » impose et brouille
« les opérations ordinaires :
soustraction des rescapés
multiplication des victimes
addition des disparus » (p.22).

2. Yatima : redonner espoir et confiance
La pureté qu’irradie Yatima, orpheline (comme l’indique son nom), l’héroïne du roman éponyme(5), ne saurait point faire oublier l’atmosphère d’atrocités provoquées par la guerre, tel ce
« vieil homme agonisant au milieu des décombres en flammes, grièvement blessé à coups de baïonnettes. C’est lui, dans un ultime effort qui m’indiqua la présence de Milka. J’ai pris l’enfant pour le sauver et dès lors il est devenu mon enfant. » (pp.109-110).
Poignant, ce roman l’est à plus d’un titre. L’auteur y déroule, sous nos yeux horrifiés, des scènes apocalyptiques :
« Un bébé épuisé (…) et qui continuait à téter la mère égorgée. Sur la plaie béante, une vraie nuée de mouches. Certainement l’enfant ne pourrait plus rien tirer de ce sein flasque et refroidi. Autour d’eux une indescriptible boucherie humaine sous des décombres que le feu achevait de consumer… » (pp.7-8).
Nous ne pouvons plus longtemps évoquer les horreurs et autres sauvageries imposées aux populations innocentes, obligeant celles-ci à abandonner villages et champs, dans une fuite sans destination précise.
C’est qu’affirme Yatima avec des accents pathétiques :
« Je n’en revenais pas. Des larmes coulèrent sur mes joues tant le choc était fort pour mon âge. Qui donc peut pousser le sadisme jusqu’à n’épargner personne : des vieux, des tout-petits même des femmes allaitant, victimes inoffensives ? Que c’est ignoble ! » (p.8).
D’où vient que ce roman attachant bouleverse tant la conscience des paisibles citoyens ? Est-ce à cause de cette dualité qu’épingle la préfacière (Da Rosina Sifa Duniani), qui met en exergue les deux facettes du roman, « les cruautés et les souffrances des gens d’un pays envahi et en guerre », d’une part, et d’autre part « la tendresse et les valeurs humaines cachées et inespérées dans des circonstances pareilles ? » (p.6).
De tout un village, le bébé Milka est l’unique trésor sauvé ! Et si, d’aventure, la République démocratique du Congo, après sa traversée du Kalahari, se retrouvait tout aussi intacte, c’est-à-dire « debout », forte, dynamique, riche de ses richesses spoliées, riche de son intégrité comme Yatima ?

3. Ecrivains africains et stratégies d’écriture de guerre
A travers les dénonciations poétiques d’Annabraises, à travers la promesse des fleurs que passeront les fruits de Yatima, Bokeme et Ngoy Kamango ont fait oeuvre utile : la commémoration d’une ère d’anomie, page douloureuse heureusement déjà tournée.
Certes, tout écrivain demeure libre de choisir sa voie : genre, thème, écriture, public(6). Tel est, du reste, le cas des six auteurs du recueil Nouvelles de Kinshasa(7) d’où la guerre reste absente. Or, pour nous en tenir aux tendances récentes, nombre d’écrivains africains ont abondamment exploité ce thème de la guerre, développant chacun une stratégie, selon sa sensibilité.

3.1 En R.D.Congo
A l’instar de Bokeme, certains poètes congolais ont dénoncé par leur plume la désastreuse situation du pays. Ngolo mu Ntanga l’a déplorée en 2002, dans son premier recueil aux cris désespérés (Du côté du Congo) (8).
Du recueil Matins enflammés (2004) de Mutonkole Lunda-wa-Ngoyi, les accents pathétiques sont inoubliables(9) ; on retrouve le même ton dans Le massacre de Kasika (2015) d’Ikanga Tchomba Ngozi za Balega(10).
Simameni Wakongomani [Debout, Congolais !] est l’oeuvre remar-quable de Jean-Robert Kasele Laïsi Watuta, poète, romancier et critique littéraire, écrite par un virtuose de la poésie en langue swahili et publiée en 1999. Elle met en évidence les convoitises viscérales dont la R.D. Congo est l’objet de la part de ses voisins (11).
André Yoka Lye Mudaba, célèbre dramaturge, nouvelliste et critique littéraire, a remporté en 2009, avec son poème « Ci-gît, pygmée », le Prix International de Poésie Nossido. Ce poème retrace le calvaire qu’a enduré ce peuple autochtone, victime des guerres (12).
La poésie n’est pas le seul genre abordé par les compatriotes pour dénoncer les massacres et autres atrocités perpétrés en R.D.Congo. Nous pouvons épingler, dans le domaine du théâtre, d’abord la pièce Anifa ou même en enfer de Fabien-Honoré Kabeya Mukamba(13). Mais aussi, de Sinzo Aanza, Le jour du massacre, qui évoque dramatiquement la sanglante actualité de l’Est (14).

3.2 En Afrique francophone
Toujours en poésie, le Tchadien Nocky Djedanoum a lancé son cri poignant pour dénoncer le cauchemar du sang versé, poèmes réunis dans le recueil Nyamirambo (15), du nom d’un cimetière au Rwanda.
Quant au Djiboutien Abdourahman Waberi, il a opté pour une série des nouvelles formant un récit-document, Moisson de crânes, textes pour le Rwanda(16), comme témoignage des atrocités de Kigali.
Un des ouvrages marquants du genre romanesque africain est, sans contredit, le livre d’Ahmadou Kourouma, Allah n’est pas obligé [d’être juste dans toutes choses d’ici-bas](17), prix Renaudot 2000, dont le héros, l’enfant-soldat Birahima, se trouve balloté dans des guerres du Liberia et de Sierra Leone. C’est en fait la transposition de l’histoire des enfants chassés de Somalie par la guerre tribale et que l’auteur avait rencontrés dans des écoles visitées à Djibouti en 1994. Avant lui, l’écrivain Nigérian Ken Saro-Wiwa (assassiné en 1995) avait raconté (en anglais) les pérégrinations de Sozaboy, un ‘pétit minitaire’(18) dans la guerre civile nigériane.
Il est symptomatique que ces deux romans, de même que L’Aîné des orphelins du Guinéen Tierno Monenembo(19) consacré au génocide rwandais, adoptent, à la manière de La Chartreuse de Parme de Stendhal, la narration à partir du point de vue d’un Fabrice del Dongo.
Ces trois romanciers africains ont livré au lecteur un récit homodié-gétique, lequel consiste à évoquer la guerre par les yeux d’un enfant (Birahima ; ‘pétit minitaire’ ; Faustin Nsenghimana) qui, au fur et à mesure, perd l’innocence, s’endurcit et se déshumanise au contact des affres de la guerre « Ce choix, explique Daniel Delas, n’est pas un hasard et ne résulte pas non plus d’une sensiblerie commerciale, c’est en quelque sorte une nécessité pour entrer de plain-pied et naturellement dans ce monde sans repères. » (20).
L’aîné des orphelins nous introduit dans le génocide du Rwanda de 1994 dont, enchaîne D. Delas, la reconnaissance officielle « a ébranlé la conscience intellectuelle de ce continent et enclenché un profond mouvement d’anamnèse et de réflexion critique. »

3.3 Stratégies d’écriture de guerre
En France, quatre ans après les faits, soit en 1998, l’Association Arts et Médias d’Afrique s’employa à organiser l’opération « Rwanda » : écrire par devoir de mémoire », mobilisant des ressources en faveur de dix écrivains africains pour une résidence d’écriture au Rwanda.
Aux prestigieuses maisons d’édition de l’Hexagone mises à contribution (dont Le Seuil, Stock, Actes Sud, Serpent à plumes), dix ouvrages paraîtront en 2000, coïncidant avec le programme officiel de la célébration de l’année 2000 en France. Ce programme comportait, notamment, « Fest’Afrique », activité littéraire organisée à Lille dans le cadre d’« Afrique en création », manifestation mise en oeuvre par l’Association Française d’Action Artistique (AFAA), avec le soutien du ministère des Affaires étrangères, du ministère de la Culture et de la Communication, et de la Mission 2000 en France.
Deux journées furent consacrées aux lectures des dix oeuvres ainsi qu’aux débats sur le thème « Comment écrire sur la folie meurtrière ». Par la suite, au Centre Michel Baud de l’Université Paul Verlaine de Metz, s’est tenu en novembre 2003 un colloque international autour du thème « Littérature et génocide au Rwanda : les langages de la mémoire. » (21).
Tant d’énergie déployée prouve à suffisance que des intellectuels africains savent s’investir dans une noble cause. Du Kenya (Meja Mwangi) au Burkina Faso (Monique Ilboudo), de la Côte d’Ivoire (Véronique Tadjo) au Rwanda même (Vénuste Kayimahe et Jean-Marie Vianney Rurangwa), des écrivains ont mis à profit la résidence d’écriture pour produire des oeuvres témoignages (22).
Un mot à propos de deux autres romans qui ont vu le jour dans ce même contexte : Murambi, le livre des ossements(23) du Sénégalais Boubacar Boris Diop, dénonce dans un rythme dépouillé l’horreur du génocide à travers le regard croisé de deux personnages : le jeune Cornelius qui a fui et le vieux Siméon resté au pays. Du Tchadien Kously Lamko, Le phalène des collines(24) édité à l’Université de Butare n’a de roman que le nom, car cette oeuvre réaliste qui aborde le statut de la mort, se compose d’un poème en prose, d’une fable et d’une pièce de théâtre.

Conclusion
Notre propos était, à l’occasion de la présentation de deux oeuvres (Annabraises de G.-R. Bokeme et Yatima d’A. Kamango) aux accents pathétiques, de plaider en faveur de l’organisation d’une résidence d’écriture visant à produire une série d’oeuvres de tous genres sur la guerre en République démocratique du Congo. Qui a dit que les talents font défaut au Congo ? Ne serait-ce point, là, confondre allègrement talents et publications ? Que les éditeurs congolais traversent leur Kalahari, à l’image du pays, est-ce suffisant pour en déduire de la créativité littéraire ?
Concomitamment à cette résidence d’écriture, serait aussi suscitée la tenue des forums de réflexion sur la problématique de cette mondialisation prédatrice dénoncée notamment par Mukulumanya wa N’Gate Zenda(25), Ambroise Bulambo Katambu(26), Colette Braeckman(27) et Bolya Baenga(28).
Des considérations telles que la durée de la guerre, le nombre de morts (en termes de millions de Congolais), la fragilité de la paix à peine revenue, ne constituent-elles pas des facteurs militant, à plus forte raison, en faveur de cette organisation pour laquelle nous plaidons ?
Devant l’ « agression-pillage » dont a été victime la République démocratique du Congo, la prise en compte desdits facteurs n’en devient que plus urgente car, comme le souligne avec pertinence Guy Verhaegen, s.j.(29), il n’est plus valable pour les gouvernements occidentaux et surtout pour les multinationales d’expliquer le silence sur le Congo par leur « traumatisme de culpabilité dans le génocide ruandais ».
Quand les marchands de canons et la haute finance (en désarroi) se coalisent pour faire main basse sur les richesses de l’Afrique, de leur côté les écrivais africains ont le devoir moral de contrer ces tentatives de destruction massive par la puissance de l’arme de l’écriture, en faveur de la R.D. Congo, géant francophone à la littérature riche et originale (30).

Notes
(1) Grégoire-Roger BOKEME SHA ne MOLOBAY, [2007]. Annabraises, poésie. Préface de Robert Mondo, Kinshasa, Editions du Centre de recherches pédagogiques, 30 p.
(2) ID., 1969. Douces rosées, poèmes. Kinshasa, Editions Belles-Lettres, 29 p.
(3) ID., 1974. Prémices, poèmes. Kinshasa, Editions Ngongi, 40 p.
(4) ID., 1986. Des mots pour mieux s’exprimer en français, Kinshasa, Editions du Centre de recherches pédagogiques, 149 p.
(5) Antoine de Padoue NGOY KAMANGO, 2011, Yatima, roman. Kinshasa, Editions Paulines, 111 p.
(6) Encore que pour la romancière Nadine Gordimer, prix Nobel de littérature (1991), « aucun d’entre nous n’est libre de choisir ses sujets en dehors du contexte qui conditionne notre vie, façonne notre peuple et influence tous les aspects de notre existence » (cité par Kossi Efoui, 2002, « Ecrire aujourd’hui : la mise à jour », Notre Librairie, Revue des littératures du Sud, n°148, Paris, ADPF, p.6. Il est vrai que certains contextes s’avèrent contraignants : l’apartheid de l’Afrique du Sud, les camps nazis, la difficile coexistence israélo-palestinienne…
(7) Odile ZELLER (dir.), 2008. Nouvelles de Kinshasa, Paris, Editions Sépia, 111 p.
C’est le lieu de mentionner un autre recueil collectif de nouvelles :
YOKA LYE MUDABA (dir.), 2005, La Tourmente, nouvelles, Kinshasa, Editions Calmec, 181 p.
Des 13 nouvelles réunies sous ce titre, seules les 3 intitulées « Le bouc émissaire » (de Carlo Ngombo), « Femme-loque » (de Kazadi Ngeleka) et « Adieu, mon village » (de Pascal Nsenga) ont pour thème la guerre d’ « invasion ».
Par ailleurs, les Editions MédiasPaul de Kinshasa ont publié 3 récits de :
– Josué MUFULA JIVE, 2006 2è éd., Enfant de guerre. Souvenirs d’un ex-Kadogo, 46 p.
Récit autobiographique d’un ancien enfant-soldat dans l’armée de libération (1996-1997). Obligé de « tuer pour ne pas être tué », le jeune Mufula, sorti vivant de cette longue marche (de Goma jusqu’à Kinshasa), réalise son rêve de poursuivre les études secondaires et universitaires.
- Marius NSHOMBO, 2007, Quand un enfant s’en mêle. Mémoires d’une guerre en cours, 64 p.
C’est le récit, à la frontière du Congo, à Bukavu, d’une lutte confuse mettant aux prises des soldats de l’armée patriotique rwandaise et un réfugié rwandais accompagné d’un enfant congolais qui le sauve de la mort.
- YOKA Lye MUDABA, 2006 ; réimpr.2008, La guerre et la paix de Moni-Mambu « kadogo », 124 p.
C’est l’histoire romancée du voyage mouvementé d’un ex-kadogo regagnant sa famille à Bukavu à la fin de la guerre de libération.
(8) NGOLO mu NTANGA, 2002, Du côté du Congo, poèmes. Paris, L’Harmattan, 58 p.
Pseudonyme de NLANDU MAMINGI (voir Claver MABANA KAHIUDI, « Nlandu Mamingi, poète congolais établi à la Barbade », in Vitabu, lectures congolaises, Enghien, Editions du Pangolin, n°1, 2020, p.135).
(9) MUTONKOLE LUNDA-wa-NGOYI, 2004. Matins enflammés, Lubumbashi, Editions Mundula, 50 p.
(10) IKANGA TCHOMBA NGOZI za BALEGA, 2015, Le massacre de Kasika, Saint-Denis, Edilivre, 88 p.
(11) KASELE LAISI WATUTA, 1999, Simameni Wakongomani, Préface d’Eugène Kasilembo Kyakenge, Kinshasa, Edition Comprador.
(12) YOKA Lye MUDABA, 2010-2011, « Ci-gît, pygmée », in L’année francophone internationale 2010-2011, pp.422-423.
(13 )Fabien-Honoré KABEYA MUKAMBA, 2001, Anifa ou même en enfer, théatre, Lubumbashi, Editions Cathel, 61 p.
(14) SINZO AANZA, 2017, Le jour du massacre, Kinshasa, Le Tarmac des auteurs.
(15) Nocky DJEDANOUM, 2000, Nyamirambo, poésies, Paris, Le Figuier et Fest’Africa, 51 p.
(16) Abdourahman Ali WABERI, 2000, Moisson de crânes, textes pour le Rwanda, nouvelles, Paris, Le Serpent à plumes, 120 p.
(17) Ahmadou KOUROUMA, 2000, Allah n’est pas obligé, Paris, Le Seuil, 233p.
(18) Ken SARO-WIWA, 1998, Sozaboy (pétit minitaire), Paris, Actes Sud, 228p.
(19) Tierno MONENEMBO, 2000, L’aîné des orphelins, Paris, Le Seuil, 156 p.
(20) Daniel DELAS, 2000, « Ecrits du génocide rwandais », Notre Librairie, Revue des littératures du Sud, n°142, Paris, ADPF, p.28.
(21) Voir « Brèves », Notre Librairie, Revue des littératures du Sud, n°142, 2000, Paris, ADPF, p.160.
(22) Daniel DELAS, op. cit, p.21.
(23) Boubacar Boris Diop, 2000, Murambi, le livre des ossements, roman, Paris, Stock, 228 p.
(24) Kously LAMKO, 2000, Le Phalène des collines, roman, Butare, Editions Kuljaama, 157 p.
(25) MUKULUMANYA wa NGATE ZENDA, [2000], La guerre de l’Est. Enjeux, vérités oubliées et perspectives de paix (Mémoire au Secrétaire général de l’ONU), Kinshasa, Editions Zenda, 101 p.
(26) Ambroise BULAMBO KATAMBU, 2001, Mourir au Kivu. Du génocide tutsi aux massacres dans l’Est du Congo-RDC, Paris, L’Harmattan/Kinshasa, Editions du Trottoir, 180 p.
(27) Colette Braeckman, 2003, Les nouveaux prédateurs : politique des puissances en Afrique centrale, Paris, Fayard, 309 p.
(28) BOLYA BAENGA, 2005, La profanation des vagins. Le viol, arme de destruction massive, Paris, Le Serpent à plumes, 1999 p.
(29) Guy VAERHAEGEN, s.j., 2006, « La mondialisation, source de richesse ou de pauvreté ? », Congo-Afrique n°401, Kinshasa, CEPAS, p.28.
(30) Silvia RIVA, 2006, Nouvelle histoire de la littérature du Congo-Kinshasa, Paris, L’Harmattan, 422 p.

Par Sumaili Ngaye-Lussa Gabriel , dans RIFRA, Presses Universitaires de Kinshasa, 2024