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1. Définition des concepts

Le mot finaliste vient du verbe finir qui signifie, selon Le Robert méthodique (1987 : 583), mener à sa fin, achever. Un finaliste est un apprenant qui a parcouru un cycle donné et qui est arrivé à son terme, à la fin. En République Démocratique du Congo, le système éducatif comprend 4 cycles : le cycle maternel (3 ans), le cycle primaire (6 ans), le cycle secondaire (6 ans) et le cycle supérieur (Instituts et Universités organisés en 3 ans pour le graduat et 2 ans pour la licence).
Quant à la fonction, Dubois & al. (1973 :216), disent qu’il s’agit du ″ rôle joué par un terme (phonème, morphème, mot, syntagme, etc.) dans la structure grammaticale de l’énoncé, chaque membre de phrase considéré comme participant au sens général de la phrase. En ce cas, on distingue les fonctions de sujet et de prédicat, qui définissent les relations fondamentales de la phrase et les fonctions de complémentation (compléments), assurées par des termes qui sont là pour compléter le sens lacunaire de certains autres (complément déterminatifs)″.
Faïk, S. (1969 :37) distingue trois catégories des fonctions grammaticales:
1) Celles qui s’appuient sur le verbe (le sujet, l’attribut, les compléments du verbe)
2) Celles qui s’appuient sur le nom et le pronom (l’épithète, le complément déterminatif, l’apposition…)
3) Celles qui s’appuient sur l’adjectif, l’adverbe, le présentatif.
Selon Riegel, M. & al. (2006 : 106), « la fonction d’un mot ou d’un groupe de mots est le rôle que cet élément joue dans la structure d’ensemble de la phrase où il est employé. C’est pourquoi une fonction se définit toujours en termes relationnels : un adjectif sera épithète d’un nom, attribut du sujet/ du complément d’objet direct ou apposé à un groupe nominal, de même qu’un groupe nominal sera, selon les théories syntaxiques, sujet du verbe. »
Dubois & al. (1973 : 238) expliquent l’adjectif grammatical en le rattachant au substantif fonction et disent qu’il s’agit du rôle joué par les syntagmes dans une phrase, les fonctions grammaticales sont ainsi celles de sujet, objet direct, objet indirect, complément du nom, agent, instrumental, etc.
L’acquisition d’une langue se traduit par la réalisation correcte des structures de cette dernière par rapport aux normes fixées. Les linguistes distinguent la compétence de la performance. D’après Dubois & al. (1973 : 859), la performance est la réussite remarquable, le résultat obtenu dans l’exécution d’une tâche. C’est donc la manifestation de la compétence qui, selon les auteurs précités (1973 :277), ″est la capacité reconnue en telle ou telle autre matière et qui donne le droit d’en juger″.
L’enseignement secondaire est le troisième cycle après le maternel et le primaire. Le Ministère de l’EPSP organise le secondaire général et le secondaire professionnel. Sesep N’sial, C. (2021 :354) en souligne l’objectif : « former un homme capable d’exercer un métier, de promouvoir l’auto-emploi, de continuer ses études au niveau supérieur et universitaire et doté de capacités d’analyse, de discernement et de créativité. »

2. Matériels et Méthodes

La recherche que nous avons menée a eu comme point de départ, une dictée. De cette dictée, nous avons dégagé 20 mots dont 10 relatifs à l’orthographe d’usage. Cette dernière a été soumise aux apprenants par le titulaire de la classe concernée. Le barème de correction, de quatre fautes pour un point et applicable dans les écoles, a été respecté.
La population est constituée des finalistes du secondaire général pour les options Biologie-Chimie, Littéraire, Mathématique-Physique et Pédagogie générale. Chaque option regroupe cinq écoles, choix dicté par la viabilité et l’organisation de chacune d’elles. La population totale est de 993 apprenants dont 520 pour les élèves du secteur public et 473 pour les élèves du secteur privé.
L’échantillon sur lequel a porté cette recherche comprend 800 finalistes dont 400 par secteur. Chaque option ou strate (groupe ou catégorie) en compte 100. Quant à l’échantillon, nous avons appliqué la formule suivante :

n x T N

Exemple : Institut Mudishi (n = .8 élèves pour la classe,

N = 106 élèves pour l’option

T = 100 élèves.
       e*=n x 100 106= 8 x 100 106=7 élèves.
 

La répartition Garçons/Filles a dégagé ce qui suit en appliquant la même formule (n représentant le nombre des garçons ou des filles par classe).
Elle est de:

.
L’échantillon global garçons/filles par option et par secteur se présente comme suit :

Tableau n°1: L’échantillon global de deux secteurs

 

Secteur public

Secteur privé

Options

Garçons

Filles

Total

Garçons

Filles

Total 

Biologie-Chimie

61

39

100

59

41

100

 Littéraire

66

34

100

55

45

100

 Math-Physique

75

25

100

61

39

100

 Pédagogie générale

54

46

100

64

36

100

Total

256

144

400

239

161

400

Pourcentage 

64%

36%

100%

60%

40%

100%

Ce tableau n°1 présente l’échantillon global des garçons et des filles de deux secteurs, option par option. Sa lecture révèle que le nombre des garçons est plus élevé que celui des filles. Il est de 256 garçons et 144 filles au secteur public. Le secteur privé compte 239 garçons et 161 filles. Ce qui représente respectivement 64% et 36% pour les garçons et les filles du secteur public, 60% et 40% pour les garçons et les filles du secteur privé.
Pour mener cette recherche, nous avons recouru à la méthode statistique et à l’analyse interprétative. Nous avons associé à la première la technique d’enquête par questionnaire et la technique documentaire. Cette dernière est considérée comme l’étude ″des traces recueillies à travers les écrits divers, des relevés statistiques ou inventaires d’objets traités comme des faits de société″ (Nicole Berthier, 2010 :13). L’enquête relève de l’observation directe. Celle-ci se réalise sur terrain en vue d’étudier un groupe naturel (une classe, un village…).
L’approche est donc quantitative avec une étude statistique réalisée à partir d’un questionnaire. Nous avons utilisé l’échantillonnage aléatoire par stratification. Cette procédure explique une classification de la population en sous-populations. Dans chaque strate séparément enfin, un tirage aléatoire est réalisé.
L’analyse interprétative nous a permis d’examiner l’orthographe des mots cibles en vue de relever les incorrections et de les expliquer en rapport avec les interférences dues au contact de la langue cible et celle de l’apprenant ainsi qu’aux particularités de ce véhicule de l’enseignement qui présente une opposition entre son et graphie.

3. Résultats

Les réussites et les échecs enregistrés aux différentes fonctions grammaticales des mots sont notés dans les tableaux 2 et 3, option par option, pour chaque secteur.

Tableau n° 2 : Les réussites et les échecs en fonctions grammaticales des mots/secteur public.

Phrases

 

Biologie-Chimie

100

Littéraire

100

Math-Physique. 100

Péda générale.

100

Total des options par phrase

R3

E4

R

E

R

E

R

E

R

E

1

58

42

38

62

66

34

13

87

175

225

2

49

51

40

60

70

30

22

78

191

209

3

75

25

41

59

72

28

26

74

214

186

4

67

33

44

56

76

24

25

75

212

188

5

52

48

55

45

64

36

23

77

194

206

6

29

71

62

38

62

38

25

75

178

222

7

78

22

36

64

80

20

22

78

216

184

8

73

27

49

51

82

18

20

80

224

186

9

62

38

53

47

80

20

21

79

216

184

10

57

43

52

48

78

22

23

77

208

192

Total R/E

600

400

470

530

730

270

220

780

2.020

1.980

%

60%

40%

47%

53%

73%

27%

22%

78%

50,5%

49,5%

Ce tableau représente les réussites et les échecs concernant le test en rapport avec la fonction grammaticale des mots cibles. Ces derniers sont contenus dans les énoncés issus du texte de la dictée.
Parmi les quatre options, deux émergent par rapport aux deux autres. L’option Math-Physique compte 73 finalistes sur 100. Elle est suivie de l’option Biologie-Chimie qui enregistre 60 enquêtés, de l’option Littéraire avec 47 et de l’option Pédagogie générale avec 22. En somme, les réussites atteignent 2.020 bonnes réponses, soit 50,5% tandis que les mauvaises s’élèvent à 1.980, soit 49,5%. Les mots intelligence, son élite, me, imputable enregistrent un pourcentage élevé d’échecs soit 56%, 55,5%, 52% et 51,5%. La moyenne des résultats est de 50,5%. Le degré de la maîtrise en fonctions grammaticales des mots a la mention Assez Bon.

Tableau n° 3 : Les réussites et les échecs en fonctions grammaticales des mots/secteur privé

 

Phrases

Biologie-Chimie

100

Littéraire

100

Math-Physique.

100

Péda générale.

100

Total des options par phrase

R

E

R

E

R

E

R

E

 R

E

1

43

57

50

50

39

61

38

62

175

225

2

27

73

48

52

26

74

44

56

140

260

3

49

51

60

40

64

36

68

82

241

159

4

40

60

62

38

60

40

70

30

232

168

5

25

75

40

60

34

66

51

49

150

250

6

49

51

46

54

35

65

60

40

190

210

7

47

53

48

52

37

63

42

58

174

226

8

41

59

43

57

41

59

41

59

166

234

9

25

75

32

68

37

63

34

66

128

272

10

15

85

30

70

27

73

32

68

104

296

Total R/E

360

640

460

540

400

600

480

520

1700

2300

%

36%

64%

46%

54%

40%

60%

48%

52%

42,5%

57,5%

La lecture de ce tableau présente les résultats obtenus par les options pour chacune des fonctions des mots cibles. Il en ressort que l’option Pédagogie générale enregistre 48 réussites, l’option Littéraire totalise 46 réussites, l’option Math-Physique 40 réussites et enfin l’option Biologie-Chimie 36 réussites.
Dans l’ensemble, les bonnes réponses sont inférieures aux mauvaises. Elles s’élèvent à 1.700 soit 42,5% contre 2.300, soit 57,5%. Sur 10 fonctions grammaticales, les échecs présentent dans l’ordre décroissant les observations suivantes : celle (74%), qui (68%), me (64%), imputable (62,5%), l’université (58,5%), son élite (56,5%), intelligence (56,2%), sociale (52,5%). La moyenne est de 42,5%. Le degré de la maîtrise en fonctions grammaticales des mots a la mention Médiocre.

4. Discussion

Un mot, dans une phrase, a une fonction ou un rôle. L’une ne dépend pas de l’autre et inversement. La fonction est grammaticale, le rôle est syntaxique. La grammaire distingue différentes fonctions qui, en fait, dépendent de la dépendance fonctionnelle. Les unes dépendent du verbe, les autres des substantifs ou des adjectifs ; et certaines constructions des circonstancielles dépendent pratiquement de la phrase. Les mots cibles sont contenus dans les phrases tirées du texte de la dictée.
Dans la phrase(1), « Vous n’avez pas l’intelligence pratique », le syntagme nominal l’intelligence est un complément d’objet direct. Plus de la moitié des finalistes lui ont accordé la fonction de complément d’objet indirect. Pourtant, il n’y a entre le syntagme l’intelligence et le syntagme résiduel avez aucun mot rectionnel qui soutiendrait la subjonction du complément. La relation entre le résidu verbal et le syntagme l’intelligence est de construction.
Cette erreur de la non reconnaissance du complément d’objet proviendrait de l’absence de l’assimilation programmée des notions de base inscrites au programme officiel de l’enseignement de français en République Démocratique du Congo au degré du primaire, reprises au 1er et 2è degrés du secondaire . Il se poserait ainsi la question de la qualité de l’enseignement.
La phrase (2), « Je me pose des questions », contient le pronom personnel me qui remplit la fonction de complément d’objet indirect alors que plusieurs finalistes lui ont attribué la fonction de complément d’objet direct. Cette incorrection proviendrait de la confusion entre les deux compléments et de la non maîtrise de la notion de construction verbale portée par les sèmes. L’absence de la préposition (à moi) serait aussi un facteur qui a induit les élèves en erreur. Les échecs sont plus élevés que les réussites dans les deux secteurs. Le secteur public compte 209 échecs, soit 53% et le secteur privé, 260 échecs, soit 65%.
Dans la phrase(3), « J’essaie de la comprendre », le pronom personnel la remplace le nom Afrique. Il a la fonction de complément d’objet direct. Les apprenants lui ont attribué tantôt la fonction de complément d’objet indirect, tantôt la fonction de complément sans précision. Cette erreur serait causée par la grammaire. En somme, 214 finalistes du secteur public, soit 53,5% et 241 finalistes du secteur privé, soit 60% donnent une réponse correcte.
La phrase (4), « L’Afrique est déboussolée », met en exergue le rôle que joue le verbe être ainsi que d’autres verbes d’état (sembler, rester, demeurer…). Dans cette phrase, la forme adjective du verbe déboussoler s’accorde en genre et en nombre avec le sujet de la copule Afrique. Il a la fonction d’un attribut du sujet et non d’une épithète. Cette erreur serait causée par la non maîtrise des valeurs fonctionnelles des verbes dans leurs emplois. Les bonnes réponses s’élèvent à 212, soit 53%, pour le secteur public et à 232, soit 58%, pour le secteur privé.
La phrase (5), « La faute est imputable à son élite », présente un cas similaire à la phrase précédente. En effet, l’adjectif imputable est un attribut du syntagme nominal la faute. Cette fonction est réalisée grâce à la relation établie par la copule être entre le déclencheur de la prédication et la faute. Cette notion presque élémentaire et présumée connue dès l’école primaire, n’est pas hélas, maîtrisée par de nombreux finalistes du secondaire de deux secteurs. Au secteur public, on enregistre 194 réussites, soit 49% contre 150 réussites, soit 37% au secteur privé. Cette erreur aurait pour cause un enseignement non basé sur de nombreux exercices en vue de distinguer l’attribut de l’épithète, l’épithète de l’apposition.
La phrase (6), « Elle n’a rien compris à sa mission sociale », met en exergue la confusion évidente entre la fonction attribut et la fonction épithète. Alors que le premier se joint au sujet par l’intermédiaire du verbe être ou d’un verbe d’état, la deuxième s’attache au nom directement. Qu’il s’agisse du secteur public ou du secteur privé, les finalistes totalisent plus d’échecs que des réussites.
En effet, sur 400 apprenants, 178 réussissent au secteur public, soit 44,5% ; 190 réussissent au secteur privé, soit 47,5%. Ces échecs proviendraient de la non maîtrise de la grammaire, en général, et des fonctions de l’adjectif qualificatif, en particulier.
Le groupe nominal son élite, contenu dans la phrase (7), « La faute est imputable à son élite », est un complément d’objet indirect. Cette fonction est rendue correctement par 216 apprenants du secteur public, soit 54% et 174 apprenants du secteur privé, soit 43,5%. Ces faibles réussites auraient pour cause la non maîtrise de la grammaire considérée d’ailleurs comme occasionnelle au degré terminal du secondaire. Ce qui pousse à croire que ces notions n’auraient pas été assimilées aux années antérieures.
Dans la phrase (8), « Vous êtes peut-être assez intelligents pour aller à l’université », le groupe nominal l’université a pour fonction complément circonstanciel de lieu. Cependant, certains finalistes lui ont attribué des fonctions diverses : complément d’objet direct, complément du nom…. Les échecs seraient dûs à l’ignorance des rôles spécifiques des prépositions introduisant les différentes nuances de ce complément (situation, direction, provenance).
Sur 400 finalistes du secteur public, 224 finalistes, soit 56% réussissent alors qu’au secteur privé, 166 finalistes, soit 41,5% obtiennent la moitié. Ceci est une preuve éloquente de la maîtrise des notions constituant la base de la langue française.
En examinant la phrase (9), « Celle qui gouverne les peuples », le mot qui ne peut être considéré comme un pronom interrogatif car la structure elle-même n’est pas à la forme interrogative. Elle est par contre à la forme déclarative affirmative. Il s’agit d’un pronom relatif ayant pour fonction sujet du verbe gouverne. Il n’est ni complément d’objet direct, ni complément d’objet indirect.
Cette erreur prouverait, par cette confusion, l’ignorance de la grammaire ou des parties du discours. Au secteur public, 216 finalistes, soit 54% répondent correctement alors que 184, soit 46% donnent des réponses incorrectes.
Dans la phrase (10), « Celle qui sauve les races », le pronom démonstratif celle a la fonction de sujet du verbe sauver. Plus de la moitié des enquêtés ont réussi, soit 52% ou 208 finalistes, au secteur public. Presqu’un quart, soit 26% ou 104 apprenants, ont obtenu la moitié, au secteur privé. Ces réussites sont de loin inférieures aux échecs. Ceci prouverait la non maîtrise des fonctions grammaticales des mots.

Conclusion

Après l’analyse de différents résultats obtenus par les enquêtés ainsi que leur interprétation, il faut évaluer la performance des finalistes en fonctions grammaticales des mots et proposer des pistes de solutions pour remédier à cette situation.
Le pourcentage des réussites est de 50,5%, au secteur public et de 42,5% au secteur privé. Ce qui donne une moyenne de 46,5%. Les échecs ont un pourcentage de 49,5% au secteur public et 57,5% au secteur privé, soit une moyenne de 53,5%.
De ce fait, la performance des finalistes en fonctions grammaticales des mots étant de 46,5%, elle a la mention Médiocre.
En vue de permettre aux apprenants d’avoir la maîtrise des fonctions grammaticales des mots, il faut que la grammaire soit étudiée de manière systématique dès la 7ème secondaire (autrefois 1ère année) et que les différentes phrases soient schématisées. Il faudra aussi que toute analyse soit accompagnée de diverses questions : qui ?, qui est-ce qui ?, qu’est-ce qui ?, quoi ?, avec qui ?, à qui ?, comment ?, quand ?, dans quel but ?, pourquoi ?, etc.

Notes :
1. 𝑛 𝑥 𝑇/𝑁:𝑛=𝑛𝑜𝑚𝑏𝑟𝑒 𝑑′é𝑙è𝑣𝑒𝑠 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑙𝑎 𝑐𝑙𝑎𝑠𝑠𝑒
𝑁=𝑛𝑜𝑚𝑏𝑟𝑒 𝑑′é𝑙è𝑣𝑒𝑠 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑙′𝑜𝑝𝑡𝑖𝑜𝑛. 𝑇=𝑡𝑎𝑖𝑙𝑙𝑒 𝑑𝑒 𝑙′é𝑐ℎ𝑎𝑛𝑡𝑖𝑙𝑙𝑜𝑛 𝑝𝑎𝑟 𝑜𝑝𝑡𝑖𝑜𝑛.
2. e : échantillon
3. R : réussites
4. E : échecs
5. mots cibles : mots concernés.

Par Gregoire MULAMBA TSHISUMBA, dans RIFRA, Presses Universitaires de Kinshasa, 2024