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Résumé

Le roman Amsoria véhicule plusieurs représentations tant positives que négatives du colonisateur belge pendant la colonisation de la RD Congo. De nationalité congolaise, Lilia Bongi, l’auteure de l’oeuvre, les réactualise (en 2020) pour stigmatiser la dévalorisation de l’identité congolaise par le colonisateur et surtout pour éveiller la conscience congolaise endommagée par des crimes coloniaux afin de la recouvrer et de se prendre correctement en charge pour un développement intégral harmonieux. Les dommages longtemps subis persistent 62 ans après l’accession du pays à la souveraineté nationale et internationale.

Mots clés : acculturation, impérialisme, racisme, représentation,
suprématie.
Reçu: le 23 septembre 2022
Accepté: le 14 mars 2023

Abstract

The noval Amsoria conveys some representation more positive than negative to Belgian colonizer during the colonization of the DR Congo. From the Congolese nationality, Lilia Bongi, the author of the work, updates them to stigmatize the decolonization of the congolese identity by the colonizer and above all awaken the damaged congolaise conscience in order to recover the national identity and take proper charge of it harmonious development. The long-suffred domage persists 62 years after the country gained national and international sovereignty.

Keywords: representation, racism, acculturation, imperialism, supremacy
Received : September 23th, 2022
Accepted : March 14th, 2023

Introduction

Pendant quatre-vingts ans, l’histoire de la Belgique a été celle d’une puissance coloniale. Celle-ci commence en 1885, lorsque les grandes puissances reconnaissent la souveraineté personnelle du Roi des Belges, Léopold II, sur l’Etat Indépendant du Congo. Cette histoire coloniale se poursuit jusqu’aux indépendances des années 1960. Cette période coloniale, qui concerne près de la moitié de l’histoire de la Belgique, s’est accompagnée de la mise en oeuvre d’une propagande raciste massive en vue de légitimer la colonisation dans l’esprit de l’ensemble de la population belge.
La domination du colonisateur sur le colonisé s’est accompagnée, sous le couvert du paternalisme, de la promotion d’une vision raciste de son histoire et de son humanité.
Le discours prononcé par le roi des Belges le 30 juin 1960, lors de la cérémonie de la proclamation de l’indépendance du Congo, est illustratif de cette vision. Selon celle-ci, la colonisation n’est pas une conquête en vue de l’exploitation, mais une oeuvre de civilisation des Congolais et même de libération du joug de l’esclavagisme arabe. Durant la période coloniale, la quasi-totalité des institutions belges (Royauté, Etat, Eglise, Entreprises, Partis Politiques, Ecole, Université, Presse...) ont activement participé à la colonisation et à la propagande coloniale raciste.
L’ensemble des crimes (dépeuplement de plusieurs millions de Congolais durant « l’oeuvre civilisatrice » léopoldienne et belge, atrocité, travail forcé, assassinats politiques, etc.) tout comme le caractère fondamentalement raciste de la colonisation, devraient être formellement établis, reconnus par les institutions qui y ont participé (Lismond-Mertes, 2016 :6).
Cette colonisation, qui est restée ancrée dans la mémoire congolaise, resurgit à travers la littérature congolaise d’expression française de la RD Congo. Celle-ci se présente comme « l’expression d’une vision du monde particulière contributaire de la conscience de l’humanité ». (Nsona Vinda, 2010 : 94).
Et l’auteure d’Amsoria, Lilia Bongi, a choisi le genre romanesque pour véhiculer les représentations coloniales.
Le titre Amsoria
Avant d’aborder le titre, soulignons que Lilia Bongi est écrivaine congolaise, née à Léopoldville, actuellement Kinshasa, en 1965. Elle réside en Belgique, le pays colonisateur de la RD Congo. Comme oeuvre, elle a publié en 2017 le conte Lo et la Montagne de la Sagesse. Et Amsoria est son premier roman. Lilia Bongi est lauréate du Grand Prix congolais du livre, organisé par les écrivains de la RD Congo et proclamé le 29 mars 2022 à Kinshasa.
Le titre Amsoria fait écho aux vocables qui, dans de nombreuses langues africaines, expriment à la fois l’empathie, la compassion, la volonté de consolider, la tristesse partagée et le réconfort.
Par ailleurs, Amsoria est une déformation de l’expression anglaise : « I am sorry » que les Congolais entendaient de la bouche des casques bleus ghanéens et soudanais de la mission des Nations Unies en RD Congo (ONUC) au début des années soixantes. Amsoria est un néologisme signifiant à la fois « je suis désolé (e), « je compatis », « je partage ta peine », « je t’offre mon réconfort ». Il exprime tous ces sentiments qui nous envahissent à la lecture du roman et même plus, il sonne aussi comme : « quel dommage » au sens littéral du terme (Amsoria, p.20). Ce titre relève toutes les nuances des sentiments exprimés dans le récit à travers les images du colonisateur belge.
Quels sont les représentations du colonisateur belge qui réapparaissent dans Amsoria, 62 ans après l’indépendance de la RD Congo ?

1. Les représentations du colonisateur belge dans Amsoria

Loin de nous la prétention de décrire tous les attributs récurrents dans le texte, les spécialistes de l’imagologie s’intéressant plus aux images négatives qu’aux images positives, pour la simple raison que l’objectif des investigations imagologiques est de relever des préjugés que les pays ou les peuples ont les uns à l’égard des autres et de contribuer à leur disparition pour faciliter la coopération entre eux (Babongisila, 2021 : 10).

1.1. Le racisme

Lilia Bongi fustige le racisme à travers la torture, la violence, l’intolérance, voire la discrimination exercés sur les enfants de M. Blackson, précisément Richard et Lily, par les pensionnaires des couples Van Gucht et Verkaegen. Le racisme se remarque dans la différentiation des traitements administrés aux pensionnaires noirs par rapport aux Belges. Il est l’une des images négatives que véhicule l’écrivaine et l’un des maux qui rongent la société belge.
A l’école, les Blackson sont repoussés par les petits Belges à cause de la couleur de leur peau. Ce racisme se manifeste sous plusieurs aspects dans les extraits suivants :
« À la recréation, je m’élance à la suite des autres, mais elles courent vite pour me semer. Elles s’éloignent dès que je fais mine de me rapprocher. Je reste seule jusqu’à ce que la sonnerie retentisse à nouveau, signal du retour en classe. Dans les rangs, je remarque qu’il faut se donner la main par deux. Ma voisine refuse que je touche la sienne : à peine l’ai-je frôlée qu’elle la frotte sur le bras de sa jupe plissée » (Amsoria, pp. 42-43).
La torture subie par Eva pour avoir pissé dans le lit est très éloquente, voire révoltante de l’animosité qui a caractérisé Mme Van Gucht pour « corriger » ou « éduquer » la petite.
« Alors, se sentant moquée, Mme Van Gucht lui cogne la tête contre le mur, puis le jette en travers de ses genoux et lui administre une longue fessée en proférant des menaces en flamand. Ce matin, elle ne reçoit aucune sucrerie. » (Amsoria, p.55).
Lucien, rappelé à l’ordre deux fois par la tutrice, continue à se montrer turbulent et va l’énerver. Il est corrigé de la manière la plus sauvage et la plus choquante :
« Mais tout à coup, un hurlement terrible nous arrache au feuilleton qui passe sur l’écran. Le son perçant qu’il émet me fait bondir dans la pièce à côté. Que vois-je ? Devant le poêle, quatre mains vigoureuses, celles de la fille et du père, maintiennent Lucien, le pantalon de pyjama baissé, pendant que Mme Van Gucht, reconnaissable à son éternel tablier à carreaux bleus et jaunes, lui assène un léger et rapide coup de tisonnier brûlant sur le sexe ! Une scène insupportable. Comment la sortir de la tête ? » (Amsoria, pp. 55-56).
La cruauté manifestée dans cet extrait rappelle les tares de la colonisation. La discrimination sociale est très manifeste dans les rapports professionnels. Des attitudes raciales sont légion dans Amsoria. A titre exemplatif cet extrait :
« Pour je ne sais quelle raison, je n’occupe pas le poste pour lequel j’ai été recrutée. Je renonce à me plaindre auprès de celui qui m’a sélectionnée. Je débute par un travail banal d’exécutante. Mes proches collègues sont cinq comptables, avec qui je partage le grand bureau du dernier niveau de l’immeuble. Je n’y suis pas bienvenue. Je suis ignorée. Ils se comportent comme si je n’existais pas. Si l’un ou l’autre veut ouvrir la fenêtre, ils se consultent, se répondent mutuellement, mais jamais me demandent mon avis. Je ne suis pas invitée à profiter du café qu’ils se préparent deux à trois fois par jour. A cet étage, ma peau a perdu sa teinte sombre. Je suis devenue transparente. Les bonjours ou au revoir échangés ne me sont jamais adressés. Il m’arrive régulièrement de me réfugier aux toilettes pour pleurer quand je n’en peux plus. » (Amsoria, pp. 282-283).
La cohabitation est quasiment prohibée entre les races. Les actes raciaux traduisent non seulement la haine, le mépris vis-à-vis des Noirs, mais aussi l’ingratitude des Blancs (Belges) méconnaissant l’apport indéniable des Noirs à leur hégémonie.
La RD Congo, avec sa Force publique, lors des hostilités de 1914-1918 et de 1940-1945, a participé à ces 2 guerres mondiales aux côtés des Belges. Lors de la guerre 1940-1945, la Force publique a remporté deux brillantes victoires en 1941 à ASOSA et à SAIO contre les Italiens alliés des Allemands. La participation du Congo a surtout été économique, en fournissant le cuivre, l’étain, le caoutchouc et l’uranium. En somme, le Congo a consenti de grands sacrifices pour la liberté de ses colonisateurs. La Belgique s’est construite grâce aux richesses du Congo.

1.2. La suprématie

La suprématie se comprend ici dans le sens de l’hégémonie, de la domination reconnue dans le fait de détenir le monopole du savoir intellectuel et culturel sur les Noirs. L’Université Libre de Bruxelles est une institution académique de renom en Belgique où le deuxième fils de Blackson, Walter, a décroché son diplôme de doctorat en Droit :
« Grâce à mes sacrifices et à l’éducation que je lui ai prodiguée, il est le premier Congolais à détenir un diplôme de Droit d’une université belge. » (Amsoria, p.26).
La suprématie belge a contribué à pousser le Nègre à égaler le Blanc. Ainsi, la motivation à une meilleure formation scolaire et professionnelle se révèle dans ces mots :
« Andrew-John ne doute aucunement d’être en tout point l’égal des Blancs. Après ses études secondaires, il devient fonctionnaire dans l’administration coloniale. » (Amsoria, p. 66).
A l’époque coloniale, les ‘’Evolués’’ jouissaient des droits similaires à ceux des Blancs vivant au Congo. Ainsi, les enfants de Blackson vont fréquenter les mêmes établissements scolaires que les petits Blancs.
« Ses deux aînés sont les premiers enfants noirs à s’asseoir aux côtés d’enfants blancs dans un établissement scolaire de Léopoldville, jusque-là interdit aux Noirs. » (Amsoria, p. 68).
Dans le même ordre d’idées, Blackson, l’évolué, va recevoir la carte d’immatriculation en qualité de « défenseur judiciaire ». (Corps auxiliaires de justice instauré à l’époque de l’Etat Indépendant du Congo, EIC.) :
« La carte d’immatriculation, instaurée par le colonisateur pour distinguer, au sein de la population autochtone, les Congolais qui ont atteint le niveau de civilisation chrétienne requis, lui est attribuée. » (Amsoria, p. 67).
Cette suprématie a pour corollaire l’impérialisme.

1.3. L’impérialisme

L’impérialisme est entendu comme une politique d’Etat visant à réduire d’autres Etats sous sa dépendance politique et économique. Le stéréotype impérialiste se manifeste à travers l’ingérence dans la vie politique de certains pays. Cette tendance à la domination morale, psychique ou intellectuelle se lit dans les extraits textuels ci-dessous :
« Finalement, ce sont mes collègues de la comptabilité qui interviennent pour que l’exploitation dont je suis l’objet prenne fin. Se sentent-ils coupables de leur attitude passée ? Se sont-ils rendus compte après coup de ma valeur ou de mon potentiel ? Ou alors, hypothèse moins angélique, est-ce le résultat de sombres manigances qui dépassent ? » (Amsoria, p. 248).
L’impérialisme est très remarquable dans les rapports sociaux qui régissent les pensionnaires et les familles d’accueil. Le refus d’être appelé « Monsieur ou Madame » pour les concepts « parrain et marraine » est très significatif :
« - Où sont les toilettes, MADAME ?
- Moi, « Madame » ? Non. Je suis Maggie. Ma mère, tu devras l’appeler marraine et mon père parrain. Maintenant, suis-moi » (Amsoria, p.34).
Monsieur Van Gucht, « parrain » de Lily, symbolise la cruauté, la violence, la méchanceté du colonisateur vis-à-vis de ses pensionnaires :
« De murmures en chuchotements, les anecdotes circulent et passent de l’un à l’autre. Les voix deviennent plus sonores (…) Soudain, une voix, celle de celui que je n’ai pas encore eu l’occasion de croiser, M. Van Gucht, surgit comme un tremblement de terre, mettant immédiatement fin aux rires et aux bavardages : - Ga je godverdomme zwijigen ? Stilte astublief ! » (Amsoria, p.39)

[en néerlandais qui se traduit en français par : « Nom de Dieu, vous allez vous taire ? Silence, s’il vous plaît ! »].
Pour prétendre jouir des droits dignes d’un citoyen belge, l’acculturation s’impose comme canot de sauvetage pour les Evolués.

1.4. L’acculturation

Pour mieux asseoir sa politique impérialiste, l’acculturation du Congolais constituait l’une des principales missions de la colonisation. L’enseignement est essentiellement conçu pour éduquer les Congolais à l’européenne afin qu’ils soient civilisés et considérés comme ayant évolué. L’extrait textuel ci-après est très éloquent :
« Votre père vous a envoyées (sic) en Belgique pour que vous y receviez une instruction et une éducation à l’européenne. Notre devoir est de vous apprendre, en complément de ce que l’école vous apportera, les bonnes manières et les valeurs de notre race et de notre continent, c’est-à-dire vous civiliser (…) Nous allons vous enseigner le savoir-vivre ainsi que les beautés et les règles de notre civilisation. » (Amsoria, pp. 132-133).
Les conséquences de cette acculturation sont tellement néfastes et incitent Lily à nier son identité congolaise pour acquérir la nationalité belge afin de séjourner en toute quiétude en Belgique et espérer exercer un emploi décent. Il faut noter que les étrangers n’ont pas accès à tout le marché du travail sur le sol belge. Sur la carte d’identité, communément appelée « Titre de séjour », il est mentionné ceci : « Observations, marché du travail : limité ».
« Finalement, grâce à la demande de naturalisation introduite trois ans plus tôt, j’obtiens que la décision d’expulsion soit gelée jusqu’à l’issue de cette procédure. Le courrier officiel m’informant que la nationalité belge m’est accordée me parvient quelques semaines plus tard. Quel soulagement ! » (Amsoria, p. 276).
A présent, nous abordons la question fondamentale qui sous-tend cette étude sur la résurgence des stéréotypes coloniaux 62 ans après l’indépendance de la RD Congo.

3. Interprétation des représentations négatives

Dans une perspective imagologique, l’analyse du roman Amsoria relève une fréquence abondante des images négatives secrétées à l’endroit du colonisateur belge.
En réactualisant les images décidément racistes, nourri à la mamelle de l’impérialisme, de l’ethnocentrisme et du manichéisme occidentaux : le Blanc, de tous temps ou depuis longtemps civilisé, mystérieux, puissant, incarne une culture supérieure. Le Noir, par contre, toujours enclin à quelque primitivisme, accuse, même à ce siècle, des marques ataviques d’éthique vicieuse, d’âme corrompue et imparfaitement développée, de technologie rudimentaire, de culture folklorique et de misère conquérante. L’auteur dénonce la prétention coloniale à la supériorité et la tendance à dominer les autres. Elle suggère la décolonisation véritable de la RD Congo.
Leyens et al. (1996 :12) soulignent l’existence des images dans une oeuvre littéraire pour assurer une description du sens en usage, fondée sur une reconnaissance de la norme Goldmann-sociale. Ceci nous rappelle la conception de la littérature de Lucien Goldmann, principalement la sociologie structuraliste génétique. D’après cet auteur, l’oeuvre littéraire n’est plus conçue comme le reflet de la société ou du groupe social qui l’a créée, mais comme « (…) un abrégé symbolique de l’univers socioculturel dans lequel elle est née » (Goldmann, 1964 :76).
En 2020, Lilia Bongi véhicule encore les vieux attributs négatifs du colonisateur belge dans son oeuvre Amsoria, pour répondre au souci éthique de l’imagologie qui est l’une des finalités de la recherche sur les représentations : il s’agit de désinfecter la conscience collective du « groupe regardant » ( le peuple congolais), comme du « groupe regardé » (le peuple belge) pour lutter contre un ensemble d’antivaleurs et de préjugés qui empêchent toute connaissance véritable et qui découragent tout effort de compréhension et de sympathie mutuelles. L’imagologie est au service des relations internationales.
Le recours à ces images prouve à suffisance que les maux décriés pendant la colonisation persistent malgré l’accession de la RD Congo à la souveraineté nationale et internationale.
Le paternalisme belge constitue encore une pesanteur qui soumet les Congolais à la dévotion de la Belgique « notre seconde patrie », pourvoyeuse de civilisation et garante de l’unité politique du pays.
En activant les représentations prégnantes dans l’imaginaire collectif congolais à travers Amsoria, Lilia Bongi stigmatise certaines pratiques inhumaines du système politique colonial, les violences et les humiliations administrées aux pensionnaires, le manque de cohabitation entre les races, le complexe culturel et divers fléaux de cette soi-disant civilisation où règne la loi de l’argent, de la méfiance, de la torture, etc.
Ecrivaine engagée, Lilia Bongi endosse une mission : parler à son peuple. Elle veut faire de son peuple le centre de son expérience et le sujet de ses écrits. Le peuple doit aussi refléter le vécu et la vision de son « être-dans- le-monde » (Zamenga Batukezanga, 1989 : 70).
Lilia Bongi éveille la conscience congolaise en vue de recouvrer une identité congolaise créée à partir de l’espace congolais.

Conclusion

A la lumière des stéréotypes négatifs de la colonisation disséminés dans Amsoria, Lilia Bongi dénonce les tares coloniales qui ont avili les Congolais dans leurs rapports humains et professionnels avec les Belges. Mais aussi, elle exhorte ce peuple colonisé à revaloriser son identité nationale par un éveil de conscience collectif et par une auto-prise en charge personnelle et efficiente pour son développement culturel, économique et technologique.
Amsoria nous interpelle tous par les « dommages » énormes causés aux Congolais par les Belges à travers la colonisation. Et ces « dommages » sont encore d’actualité dans le vécu quotidien, 62 ans après l’indépendance. C’est cela le sens de la résurgence des images négatives du colonisateur dans cette oeuvre publiée en 2020.

Par Marie-Philomene BABONGISILA KUZINGANA, dans RIFRA, Presses Universitaires de Kinshasa, 2024