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LE TABLEAU DE FLUX DE TRÉSORERIE : UN OUTIL D’ANALYSE POUR ÉVALUER LA SANTÉ FINANCIÈRE, LA PERFORMANCE ET ORIENTER LES DÉCISIONS STRATÉGIQUES DES ENTREPRISES.
Étude de Cas de la REGIDESO et de la SNEL
THE CASH FLOW STATEMENT : AN ANALYTICAL TOOL FOR ASSESSING FINANCIAL HEALTH, PERFORMANCE AND GUIDING STRATEGIC BUSINESS DECISIONS.
REGIDESO and SNEL case studies

Yvon ULAMA NGOMBO
(+243) 813 701 755

Résumé

Ce travail de recherche effectue une analyse financière dynamique appro-fondie du réseau énergétique de la République Démocratique du Congo (Ré-gie de distribution d’eau et Société Nationale d’Électricité). Elle se pro-pose d’expliquer à travers le tableau de flux de trésorerie de ces deux entités, l’origine du déficit ou excédent de la trésorerie à travers les trois fonctions d’une entreprise (fonction d’activité opérationnelle, fonction d’investissement et fonction de financement). Il est question d’identifier la fonction la plus influente dans la détermination de la trésore-rie de ces entités.

Une recherche documentaire a étoffé cette étude ainsi qu’une analyse pra-tique. Les données chiffrées sont principalement tirées des états financiers de ces entités (bilan, comptes de résultat et le tableau de flux de trésorerie) pu-bliés dans leurs rapports annuels.

De cette analyse, il s’est avéré que : parmi les deux grandes entreprises étatiques du secteur énergétique, seule la SNEL a dégagé une trésorerie posi-tive de son activité opérationnelle et est arrivée à financer ses investisse-ments à partir de cette trésorerie, tandis que la Regideso a présenté une mau-vaise image, son activité opérationnelle n’est pas rentable et présente une trésorerie négative.
La REGIDESO subsiste encore grâce aux subventions (aides) des orga-nismes internationaux et étatique.

Mots-clés : Tableau des flux de trésorerie - Information financière – Système comptable -Risque de faillite - Flux de trésorerie
Reçu le : 20 septembre 2024
Accepté le : 5 décembre 2024

Abstract

This research work carries out an in-depth dynamic financial analysis of the DRC's energy network (REGIDESO and SNEL). It aims to explain, through the cash flow table of these two entities, the origin of the deficit or surplus of cash through the three functions of a company (operational activi-ty function, investment function and the financing function). The aim is to identify the most influential function in determining the cash flow of these entities.
Documentary research supported this study as well as a practical analysis. The figures are mainly taken from the financial statements of these entities (balance sheet, income statements and cash flow table) published in their annual reports.

Following this work we arrived at the following results: among the two large state-owned companies in the energy sector, only SNEL which gener-ated positive cash flow from its operational activity during the study period and managed to finance its investments from this cash flow, while Regideso presents a sad image, its operational activity is not profitable, presents a neg-ative cash flow. REGIDESO still breathes thanks to subsidies (aid) from international and State organizations.

Keywords : Accounting system - Cash flow - Cash flow statement - Finan-cial reporting - Bankruptcy risk
Received : September 20, 2024
Accepted 5, 2024

Introduction

La trésorerie a un caractère centralisateur. Un caractère centralisa-teur veut dire que les conséquences de toutes les décisions, toutes les opérations de l’entreprise se retrouvent dans la trésorerie. C’est pour-quoi, il faut anticiper le mouvement de placement et de financements éventuels au lieu de connaitre seulement la trésorerie à un moment donné.
La trésorerie est un facteur clé du maintien et du développement de l'activité et permet d'assurer la pérennité de l'entreprise. Les analystes financiers ainsi que les agences de notation financière sont très sen-sibles au niveau de cash généré par les entreprises, surtout en période de crise, et les anglo-saxons utilisent d'ailleurs une expression assez représentative de l'importance qu'ils lui accordent : "cash is King". Pascal Quiry et Yann Le Fur considèrent que l'analyse des flux de trésorerie est "l'alpha de la finance (mais aussi l'oméga !)" car elle apporte des informations sur le passé et sur le futur (Pascale Re-vault,2012).

La notion d’encaissement minimum est d’origine anglo-saxonne. Pour ces pays, l’encaissement minimum est une contrainte, il faudrait toujours détenir une encaisse minimale, comme dans le modèle de gestion de stock où on parle du stock minimum. Selon la conception latine, l’encaisse minimum est facultative et dans cette conception, les entreprises visent à travailler avec une trésorerie égale à zéro et recou-rent souvent aux découverts bancaires, une pratique interdite pour les anglo- saxon.
La trésorerie est la synthèse de tous les mouvements, jouant le rôle centralisateur des finances de l’entreprise d’où, elle doit être gérée avec beaucoup de soin. L’excédent utilisé dans le placement doit rap-porter au moindre risque. Cependant, juger la santé financière des en-treprises sur base de leurs soldes de trésorerie dégagé à partir du bilan serait imprudent.

Des nombreuses études se limitent à apprécier la santé financière de l’entreprise par les indicateurs statiques tel que le solde de trésore-rie issu du bilan. Il arrive assez souvent que les entreprises se retrou-vent en fin d’exercice comptable avec une trésorerie jugée pléthorique voire déficitaire. Ou, dégagent un résultat comptable négatif. Une analyse bilantaire de ce solde ne permet pas de déceler l’origine ou l’activité influant sur cette position de la trésorerie. Et donc de juger rationnellement la performance de l’entreprise. C’est le cas notam-ment des travaux des auteurs ci-après cités par Etienne Mako dans son mémoire à l’université de Lubumbashi 2020 :
- Aouadene Zina et Hamoudi Amel qui, dans leur mémoire sur l'analyse de la structure financière et de la rentabilité l'entreprise Cevital Bejaia en Algérie pendant la période de 2016 à 2018, ont constaté ce qui suit par-tant de la trilogie de l’équilibre financier (Fonds de roulement, besoin en fonds de roulement et la trésorerie) : l’entreprise avait un fonds de roule-ment positif, a dégagé une capacité de financement, un besoin de finan-cement important et par conséquent une trésorerie serrée, proche de zéro et devenu négatif au fil de temps.

A l'issue de leur étude ils ont suggéré aux dirigeants de réduire l'importance des stocks par l'accroissement des ventes au comptant et la politique de gestion des créances par l'accélération des recouvre-ments qui supposent la réduction des délais accordés aux clients afin d’améliorer la trésorerie nette.
- Deya Patrick et Lubanga Ezra : quant à eux, ont étudié l'incidence de la structure financière de l'entreprise sur la performance financière de l'en-treprise nationale de l'industrie de l'électroménager en Algérie pendant la période de 2013 à 2017.
Sur base de l'analyse des données chiffrées statiques ils ont fait le constat suivant :
1°) L'entreprise était rentable ;
2°) La liquidité générale, la liquidité immédiate étaient négative sauf en 2013 et 2014 ou ces liquidités étaient positives et ont dégagé un grand degré de solvabilité ;
3°) Cette entreprise n'était pas financièrement indépendante car toutes les dettes dépassaient de loin le passif non exigible et dans ce dernier les dettes à long terme dépassaient les capitaux propres.
Sur base de ce constat ils ont formulé les suggestions devrait solli-citer une subvention de la part de l'Etat.

- Saou Ouanissa et Abbache Khelaf, dans leur mémoire sur l'appréciation de la performance de l'entreprise à travers l'analyse financière de l'entre-prise portuaire de Bejaia en Algérie pendant la période de 2015 à 2017, après l'analyse, les auteurs ont constaté que le tableau de bord est considéré comme un principal outil de contrôle des performances et elle est indispensable pour l'entreprise portuaire de Bejaia.
Tous ces travaux ci haut cités se sont focalisés sur deux états de synthèse statiques à savoir le bilan et le compte des résultats.
En effet, le cadre conceptuel du syscohada révisé dans son chapitre trois donne les objectifs des Etats financiers qui consistent à fournir les informations financières utiles sur :
- Situation financière (bilan)
- La performance financière (compte des résultats)
- Les variations de la situation de la trésorerie de l’entité (tableau de flux de trésorerie).

Le bilan et le compte des résultats présentent la situation financière de l’entreprise uniquement dans une optique statique. Ces deux états sont nécessaires, incontournables mais très souvent insuffisants pour réaliser une analyse financière pertinente du fait qu’ils ne permettent pas de dégager l’origine des cash-flow et leur utilisation. Leur étude doit être complétée par une analyse des flux financiers ayant conduit à la formation de résultat. Cette analyse permettra de décrire les évolu-tions entre états périodiques que sont les bilans et résultats successifs (Maher et aliés,2010).

La construction des tableaux de flux permet à l’analyste d’aller au-delà de l’étude parfois trop statique, réalisée sur des bilans, comptes de résultat et annexes. C’est une démarche plus dynamique permettant d’appréhender l’ensemble des flux financiers qui correspondent à des opérations d’investissements, de financement, d’exploitation et de trésorerie (Charles-Henri et Jean-Yves Saulquin, 2012).
L’analyse financière dispose de différents types d’outils pour ex-pliquer les variations des comptes de bilan et donc de flux durant deux exercices. Parmi ces outils, il y a le tableau de trésorerie. Ce tableau analyse la variation de la trésorerie partant des variations entre deux états de synthèse. Les entreprises du secteur énergétique de la RDC à savoir la REGIDESO et la SNEL enregistrent assez souvent les résul-tats nets négatifs en fin exercice, dégagent la trésorerie très serrée et sont taxées par nombreux analystes de tous les maux, vu leur nature sociale vis-à-vis de la population congolaise. Sans en savoir l’origine afin de proposer des actions correctives dans l’avenir. Avoir une tréso-rerie nette négative ne signifie pas forcément que l’activité opération-nelle de l’entreprise n’est pas rentable.

Ainsi, cette étude se propose d’effectuer une analyse financière dy-namique approfondie du réseau énergétique de la RDC (REGIDESO et SNEL) à travers le tableau de flux de trésorerie de ces deux entités, l’origine du déficit ou excédent de la trésorerie suivant les trois fonc-tions d’une entreprise (fonction d’activité opérationnelle, fonction d’investissement et la fonction de financement). Il sera question d’identifier la fonction la plus influente dans la détermination de la trésorerie de ces entités.

2. objectifs de l’article

- Montrer comment le tableau de flux de trésorerie reflète la santé finan-cière d’une entreprise ;
- Analyser son utilité dans les décisions stratégiques pour des entreprises comme la Snel et la Regideso.

3. Cadre théorique et conceptuel
3.1. Définition de flux de trésorerie

Un flux de trésorerie correspond à un encaissement s’il est positif ou à un décaissement s’il est négatif.
Un flux net de trésorerie correspond à la variation de trésorerie sur une période donnée :
Flux net de trésorerie= variation de la trésorerie = Total des encais-sements – Total des décaissements.

3.2. Catégories de flux de trésorerie

On peut distinguer trois catégories de flux de trésorerie :
- Les flux liés à l’activité :
Ce sont des encaissements et décaissements générés par l’activité or-dinaire de l’entreprise.
- Les flux liés aux opérations d’investissement :
Ce sont des Encaissements et décaissements liés aux acquisitions et cessions d’actifs non courants.
- Les flux liés aux opérations de financement :

Ce sont des encaissements et décaissements liés aux capitaux propres et aux emprunts de l’entreprise.
La notion d’activité est plus large que celle d’exploitation. Elle ras-semble toutes les opérations relevant d’un horizon de court terme. Au-delà des opérations d’exploitation, il peut s’agir de produits ou charges financiers, de produits ou de charges exceptionnels sur opéra-tions de gestion…
Variation de la trésorerie =Flux net de trésorerie lié à l’activité+ Flux net de trésorerie lié aux opérations d’investissement + Flux net de trésorerie lié aux opérations de financement.

3.3. Élaboration des tableaux de trésorerie (d’Arcimoles et Saul-quin, 2012)

Le tableau de l’Ordre des experts-comptables, comme les autres ta-bleaux d’analyse des variations de la trésorerie, distingue trois princi-pales fonctions dans l’entreprise :
- Activité: regroupe les opérations ne relevant pas de l’investissement ou du financement. Dans la pratique, les opéra-tions d’activité correspondent à des cycles courts et regroupent des opérations d’exploitation et des opérations hors exploitation ;
- Investissement : regroupe les opérations d’acquisition et de cession d’immobilisations incorporelles, corporelles et financières ;
- Financement : regroupe les opérations permettant à l’entreprise de disposer de ressources d’origine externe :
  • Mouvements de capitaux propres (augmentation de capital, sub-ventions d’investissement par exemple) ;
  • Mouvements des dettes (nouveaux emprunts, remboursements d’emprunts, etc.) ;
  • Mouvements liés à la distribution de dividendes.

3.4. Capacite d’autofinancement globale
3.4.1. Définition

La capacité d’autofinancement globale représente la trésorerie po-tentielle globale, disponible sur une certaine période, dont l’entité peut disposer pour financer l’investissement.
Le niveau de la Capacité d’Autofinancement Globale est l’expression de l’aptitude de l’entité : - à renouveler ses investisse-ments (maintien de son capital technique) ; - à réaliser, au-delà, des investissements de croissance. La capacité d’autofinancement globale est donc le principal indicateur du potentiel de financement de la croissance de l’entité. Selon Charles-Henri d’Arcimoles et Jean-Yves Saulquin, la Capacité d’Autofinancement est un concept qui traduit le surplus monétaire que l’entreprise peut dégager grâce à son activité courante. C’est donc la ressource interne générée par l’activité.

3.4.2. Calcul de la capacite d’autofinancement

En pratique, le calcul de la capacité d’autofinancement s’effectue à partir des composantes monétaires des comptes de résultat (Beatrice et Francis Grandguillot, Analyse financière, 2022-2023).

3.4.2.1. La capacite d’autofinancement globale (CAFG)

La CAFG correspond à la trésorerie potentielle dont pourra dispo-ser l’entreprise pour financer ses investissements sous quelques mois. Elle indique la capacité que l’entreprise a de s’autofinancer par elle-même, sa capacité de remboursement des emprunts, sa capacité de renouveler les investissements. C’est un indicateur essentiel du poten-tiel de croissance de l’entreprise.

4. Materiels et méthodes
4.1. Source des données

Une recherche documentaire a étoffé cette étude ainsi qu’une ana-lyse pratique. Les données chiffrées de la présente étude portent sur les deux principales entreprises du secteur énergétique de la RDC no-tamment la REGIDESO et la SNEL. Ces données sont principalement tirées des états financiers de ces entités (bilan, comptes de résultat et le tableau de flux de trésorerie) publiés dans leurs rapports annuels et couvrent la période de 2021 à 2022.

4.2. Méthode d’analyse

Il existe différents outils d’analyse des flux financiers dans la litté-rature financière permettant d’expliquer les variations des comptes du bilan (et donc les flux) durant les exercices comptables.
Le tableau de flux de trésorerie communément appelé tableau de flux (Maher et aliés,2010) est le mieux adapté dans cet exercice compte tenus des objectifs poursuivis dans sa mise en oeuvre et e aux avantages qu’il présente, il permet notamment :
- D’analyse la variation de trésorerie partant des variations de deux états ;
- De mesurer le risque d’illiquidité de l’entreprise ;
- D’étudier la solvabilité de l’entreprise ;
- D’étudier l’évolution de la structure financière de l’entreprise : nature de ressources mises en oeuvre pour financer les emplois de la période ;
- D’étudier l’évolution des conditions d’exploitation
- D’analyser le type de stratégie de croissance adoptée par l’entreprise.

Le tableau de flux de trésorerie est construit à partir de deux bilans successifs et le compte des résultats du dernier exercice comptable. Le tableau a pour finalité d’expliquer la variation de la trésorerie en met-tant en lumière les opérations ayant dégagé ou consommé des res-sources de trésorerie. Les tableaux classent les trois fonctions : activi-té, investissement et financement.
Le flux lié à l’activité est égal à une capacité d’autofinancement d’activité déduction faite d’un BFR d’activité. L’activité est une no-tion plus large que l’exploitation et comprendra tous les flux encais-sables et décaissables hormis ceux liés à l’investissement et au finan-cement. Les flux liés aux investissements comprendront les décaisse-ments nets sur acquisitions d’immobilisations, tandis que les flux liés aux opérations de financement seront constitués des flux nets sur em-prunt et sur capital (Maher et aliés,2010).

5. Résultats et discussion
5.1. Présentation des Résultats

Tableau 1. Variation de flux de trésorerie de SNEL en CDF au 31 Décembre 2022

Source : Rapport annuel SNEL SA, 2022.

[1] à l’exclusion des variations des créances et dettes liées aux acti-vités d’investissement (variation des créances sur cession d'immobili-sation des dettes sur acquisition ou production) et de financement (par exemple variation des Créances sur subventions d'investissements reçues).
Ce tableau décrit la consolidation de la trésorerie de la SNEL par ses différentes activités ; il se dégage que les activités opérationnelles et celles de financement ont dégagé de solde de trésorerie positive durant les deux ans d’études tandis que celle d’investissement a déga-gée une trésorerie négative.

Tableau 2. Variation de flux de trésorerie de la REGIDESO en CDF au 31 Décembre 2022

REF

LIBELLES

2022

2021

ZA

Trésorerie nette au 1er Janvier

   

4 610 891 672

-7 402 748 378

(Trésorerie actif N-1 - Trésorerie passif N-1)

   
 

Flux de trésorerie provenant des activités opérationnelles

   

FA

Capacité d'Autofinancement Globale (CAFG)

28 921 662 705

64 641 550 915

FB

-Actif circulant HAO (1)

   

FC

- Variation des stocks

4 025 304 493

-6 301 411 781

FD

- Variation des créances

-274 625 480 884

-121 770 423 661

FE

+ Variation du passif circulant (1)

158 503 574 467

55 322 931 946

 

Variation du BF lié aux activités opérationnelles

112 096 601 924

72 748 903 496

ZB

Flux de trésorerie provenant des activités opérationnelles

-83 174 939 219

-8107 352 581

 

Flux de trésorerie provenant des activités d’investissements

 

 

FG

- Décaissements liés aux acquisitions d'immobilisations corporelles

-19 578 762 364

-116 886 587 529

zc

Flux de trésorerie des activités d’investissement

-19 578 762 364

-116 886 587 529

 

flux de trésorerie provenant du financement par les capitaux propres

 

 

FL

+Subvention d’investissements reçues

124 006 003 400

90 927 186 572

 

Trésorerie provenant du financement par les capitaux étrangers

   

FO

+ Emprunts

 

46 080 393 588

ZF

Flux de trésorerie provenant des activités de financement (D+E)

124 006 003 401

137 007 580 160

ZG

VARIATION DE LA TRÉSORERIE NETTE DE LA PÉRIODE (B+C+F)

21 252 301 817

18 312 909 639

ZH

Trésorerie nette au 31 Décembre (G+A)

25 863 193 489

10 910 161 261

Source : Rapport Annuel Regideso 2022.

Ce tableau décrit la consolidation de la trésorerie de la REGIDESO par ces différentes activités ; il se dégage que les activités opération-nelles et celles d’investissements ont de soldes de trésorerie négative durant les deux ans d’études respectivement – 83 174 934 819 et – 19 578 762 364 tandis que celle de financement a dégagée une trésore-rie positive de 124 006 003 408. En effet, dans le cadre de la coopéra-tion avec les organismes internationaux et nationaux, la REGIDESO SA a reçu des subventions pour réaliser certains travaux d’adduction d’eau.

Tableau 3 : Analyse de la variation de la tresorerie de la Regideso en CDF

 

2022

2021

Trésorerie Nette Au 1er janvier(A)

4 610 891 672

-7 402 748 378

Flux de trésorerie des activités opérationnelles (1)

-83 174 939 220

-8107 352 581

Flux de trésorerie des activités d’investissements (2)

-19 578 762 364

-116 886 587 529

Flux de trésorerie des activités de financement (3)

124 006 003 401

137 007 580 160

Par Yvon ULAMA NGOMBO, dans RIFRA, Presses Universitaires de Kinshasa, 2024